Recoveo https://www.recoveo.com/ Nous récupérons vos données perdues Thu, 24 Apr 2025 09:31:06 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.recoveo.com/wp-content/uploads/2022/06/favicon-150x150.png Recoveo https://www.recoveo.com/ 32 32 Récupération de données après une attaque de ransomware sur NAS Synology : Retex https://www.recoveo.com/recuperation-de-donnees-ransomware-nas-synology-retex/ Wed, 23 Apr 2025 10:08:21 +0000 https://www.recoveo.com/?p=17163 Le pire n’est pas toujours certain… mais comment réagir lorsque les derniers remparts cèdent, et qu’un ransomware a détruit l’ensemble des fichiers de sauvegarde ? La menace ransomware franchit régulièrement des caps : les groupes ne se contentent plus de chiffrer les données, mais ils attaquent aussi méthodiquement les dispositifs de sauvegarde, c’est à dire […]

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Le pire n’est pas toujours certain… mais comment réagir lorsque les derniers remparts cèdent, et qu’un ransomware a détruit l’ensemble des fichiers de sauvegarde ?

La menace ransomware franchit régulièrement des caps : les groupes ne se contentent plus de chiffrer les données, mais ils attaquent aussi méthodiquement les dispositifs de sauvegarde, c’est à dire l’ultime protection contre une paralysie complète du système informatique.

Cet article est le récit d’une intervention technique avancée, qui plonge dans les coulisses d’un sauvetage numérique généralement jugé complexe à réaliser…

Ou comment notre équipe a pu à récupérer l’intégralité des données d’un cabinet d’architecture, après une attaque ransomware qui avait méticuleusement détruit toute solution de repli ?

Cette étude de cas documente le processus complet de récupération qui nous a permis de restaurer 580 Go de données professionnelles (411 000 fichiers dans 79 417 dossiers) à partir de supports considérés comme irrémédiablement compromis.

Infrastructure compromise : l’impact d’une attaque ciblée sur un système de stockage professionnel

Un cabinet d’architecture colombien nous a récemment contactés suite à une cyberattaque d’une intensité peu commune… Contrairement aux attaques plus conventionnelles où les données sont simplement chiffrées, les assaillants avaient opté pour une stratégie particulièrement destructive :

  • Réinitialisation complète des disques du système RAID
  • Formatage du disque de sauvegarde externe USB (USB COPY)
  • Compromission délibérée de l’intégrité des fichiers de sauvegarde Hyper Backup

Cette approche agressive avait pour objectif d’éliminer toute possibilité de récupération sans paiement de rançon, illustrant une tendance inquiétante où les cybercriminels ciblent désormais délibérément les mécanismes de protection des données, avec une mainmise complète sur le système informatique.

Des solutions standards insuffisantes

Avant de faire appel à nos services, notre client avait déjà emprunté un parcours complet de solutions conventionnelles.

Les tentatives avec des logiciels grand public comme PhotoRec n’avaient donné que des résultats partiels et inexploitables.

L’escalade auprès du support technique Synology, poussée jusqu’aux échelons supérieurs de l’organisation, s’était soldée par un constat d’impuissance face à la gravité des dommages. Même la consultation de plusieurs spécialistes informatiques locaux n’avait pas permis de débloquer la situation.

Malgré cette mobilisation importante de ressources et de compétences, aucune solution viable n’avait émergé.

Il s’agissait d’un cas particulièrement complexe qui dépassait les procédures standard de récupération, et qui nécessitait des compétences spécialisées en récupération de données post-cyberattaque.

Une analyse technique approfondie

Notre équipe a reçu deux éléments pour analyse :

  • Une image du disque externe de 1 To contenant les sauvegardes Hyper Backup
  • Un des disques du RAID1 de 4 To formaté en BTRFS

L’examen initial a révélé plusieurs défis techniques majeurs :

Les défis liés au système de fichiers BTRFS

Le système BTRFS, bien que robuste et performant, présente une architecture qui complique considérablement la récupération des données en cas de corruption. Sa structure, qui sépare les métadonnées (noms de fichiers, arborescence, attributs) des données elles-mêmes, peut entraîner une situation où les fichiers sont récupérables mais sans leur organisation ni leurs identifiants.

La complexité du format Hyper Backup

Le format propriétaire d’Hyper Backup, avec ses fichiers .bucket, .index, .bkpi et .hbk, constitue une couche de complexité supplémentaire. La sauvegarde utilisait également des fonctionnalités avancées comme la compression, rendant l’accès aux données encore plus délicat en cas de corruption.

Méthodologie double de récupération

Pour faire face à cette situation, notre équipe a adopté une approche en deux temps :

1. Extraction depuis le disque RAID

Notre première analyse s’est donc concentrée sur le disque de 4 To configuré en RAID1 avec système de fichiers BTRFS. Nous avons réussi à extraire des fichiers, ce qui était une bonne nouvelle en soi. Cependant, nous avons rapidement identifié une limitation majeure : les noms de fichiers ainsi que la structure des répertoires étaient perdus.

Cette situation est caractéristique des récupérations sur BTRFS après une corruption importante. Ce système de fichiers moderne utilise une approche fondamentalement différente des systèmes traditionnels, en séparant les métadonnées (noms, chemins, dates, etc.) des données elles-mêmes. Lorsque les métadonnées sont corrompues, il est souvent possible de récupérer les données brutes, mais sans leurs attributs essentiels.

Bien que techniquement réussie, cette approche aurait nécessité un temps considérable pour la réorganisation et l’identification des fichiers. Pour un architecte ayant besoin d’accéder rapidement à des projets spécifiques, cette solution n’était pas optimale.

2. Reconstruction des sauvegardes Hyper Backup

Notre seconde approche s’est concentrée sur le disque de sauvegarde externe. L’analyse a révélé environ 580 Go de données sous forme de fichiers propriétaires Hyper Backup, .bucket et .index.

Bucket index files
Fichier en .bucket .index
Bkpi hbk files
Fichiers .bkpi et .hbk

Mais l’utilitaire officiel Synology Hyper Backup Explorer s’est heurté à des messages d’erreur récurrents tels que « Les données stockées dans la destination de sauvegarde sont altérées »

Synology Hyper Backup données altérées
Les données stockées dans la destination de sauvegarde sont altérées

ou « Fichier/dossier partiellement copié ou restauré »

Donnée partiellement copiées
Fichier/dossier partiellement copié ou restauré

Cet outil ne parvenait à récupérer qu’environ 75 Go de données (soit 15% du total) avant de rencontrer des erreurs bloquantes.

Développement de solutions propriétaires

Pour contourner ce type d’impasse, notre équipe d’ingénieurs a mis en œuvre une solution développée en interne : notre outil Synology Backup Extractor. Cet outil propriétaire a été spécialement conçu pour faire face aux situations où les outils officiels échouent en raison de corruptions partielles des sauvegardes Hyper Backup.

Synology Backup Extractor by Recoveo
Synology Backup Extractor by Recoveo

L’analyse technique de la situation a révélé plusieurs défis spécifiques :

  1. Compression activée : la sauvegarde utilisait la compression, une fonctionnalité qui optimise l’espace disque mais complique significativement la récupération en cas de corruption.
  2. Fichiers .bucket et .index corrompus : ces fichiers constituent l’architecture de la sauvegarde Hyper Backup, et leur altération compromet l’accès aux données sous-jacentes.
  3. Accès partiel avec Hyper Backup Explorer : l’outil officiel parvenait à récupérer environ 75 Go sur les 500 Go présents, mais s’arrêtait régulièrement avec des erreurs, affichant le message « Partially copied the file/folder ».

Notre approche a consisté à reconstruire les mappages d’adressage des fichiers et des dossiers pour contourner les sections corrompues des métadonnées. Cette méthode, extrêmement technique, a nécessité une compréhension approfondie de la structure interne du format de sauvegarde d’Hyper Backup, fruit de notre expertise dans la récupération de données sur environnements NAS et plus spécifiquement sur un NAS Synology.

Les résultats obtenus

L’intervention a permis d’atteindre des résultats particulièrement satisfaisants :

  • Récupération de l’intégralité des 580 Go de données professionnelles
  • Restauration de 411 000 fichiers organisés dans plus de 79 000 dossiers
  • Conservation de la structure hiérarchique complète
  • Préservation des noms de fichiers et attributs d’origine

Pour ce cabinet d’architecture, la différence était vitale : l’accès à l’ensemble de ses projets professionnels (plans, rendus 3D, documentation contractuelle) représentait la sauvegarde de plusieurs années de travail et également la continuité de son activité.

Enseignements et recommandations stratégiques

Cette intervention nous permet de formuler plusieurs recommandations essentielles pour la protection des données professionnelles :

La protection avancée des dispositifs de sauvegarde

Les cybercriminels considèrent désormais les systèmes de sauvegarde comme des cibles prioritaires. Il devient donc fondamental de s’inspirer des mesures ci-après :

  • Des sauvegardes physiquement déconnectées (air gap)
  • Des supports en lecture seule
  • Une authentification renforcée pour l’accès aux systèmes de sauvegarde
  • Des vérifications programmées de l’intégrité des sauvegardes

L’Application de la stratégie 3-2-1

Cette situation illustre parfaitement la pertinence de la règle 3-2-1 :

  • 3 copies indépendantes de vos données
  • Sur 2 types de supports différents
  • Dont 1 copie conservée hors site

Dans le cas de notre client, la sauvegarde externe était connectée au système principal, la rendant vulnérable à la même attaque – une configuration courante qui peut être exploitée par les pirates.

L’importance de solutions spécialisées

Cette intervention démontre la nécessité d’outils de récupération hautement spécialisés face aux attaques modernes. Les logiciels grand public et même les outils officiels des fabricants montrent leurs limites dans les situations complexes impliquant :

  • Des systèmes de fichiers avancés (BTRFS, ZFS, ReFS)
  • Des formats propriétaires de sauvegarde
  • Des corruptions intentionnelles par des logiciels malveillants

Une expertise critique face aux menaces en évolution

La sophistication croissante des cyberattaques, ciblant désormais spécifiquement les mécanismes de sauvegarde, rend indispensable une approche experte de la récupération de données.

Ce cas de récupération de données ransomware démontre que même dans des situations que les outils conventionnels considèrent comme irrécupérables, des solutions existent grâce à des technologies avancées et une expertise spécialisée en récupération de données.

Pour les entreprises et professionnels utilisant des NAS Synology ou d’autres solutions de stockage avancées, ce retour d’expérience souligne l’importance d’une stratégie de protection des données robuste, mais aussi d’avoir identifié des partenaires disposant des capacités techniques nécessaires pour intervenir en cas de sinistre majeur.

Besoin d’assistance pour votre NAS Synology ?

Si vous rencontrez une situation similaire avec un NAS Synology compromis ou des sauvegardes corrompues, notre équipe d’experts en récupération de données ransomware est disponible pour évaluer votre situation.

Notre cellule d’urgence est mobilisable 24h/24 et 7j/7 pour les situations critiques nécessitant une intervention immédiate.

Nous sommes à votre écoute pour résoudre les cas d’attaque ransomware les plus complexes.

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Récupération de données disque dur endommagé, nos solutions professionnelles https://www.recoveo.com/recuperation-de-donnees-disque-dur-endommage/ Wed, 16 Apr 2025 13:27:35 +0000 https://www.recoveo.com/?p=17122 Votre disque dur est endommagé et vous craignez d’avoir perdu toutes vos données importantes ? Lorsque l’on se retrouve confronté à cette situation angoissante, inutile de paniquer… il existe heureusement des solutions efficaces. C’est ce que nous allons explorer, en parcourant les différentes méthodes de récupération de données sur disque dur endommagé, ainsi que les […]

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Votre disque dur est endommagé et vous craignez d’avoir perdu toutes vos données importantes ? Lorsque l’on se retrouve confronté à cette situation angoissante, inutile de paniquer… il existe heureusement des solutions efficaces.

C’est ce que nous allons explorer, en parcourant les différentes méthodes de récupération de données sur disque dur endommagé, ainsi que les services professionnels que propose Recoveo pour vous aider à retrouver vos fichiers précieux.

Les types de pannes de disque dur

Avant d’aborder les solutions, essayons de comprendre les différentes causes pouvant mener à l’endommagement d’un disque dur et à une éventuelle perte de données.

Ces informations vous aideront à d’identifier le problème et à adopter la meilleure approche pour récupérer toutes vos informations de façon sécurisée.

Panne mécanique : quand les composants physiques lâchent

La panne mécanique est l’une des défaillances les plus complexes et concerne les éléments physiques du disque dur. Elle se manifeste généralement par des bruits anormaux. Les claquements indiquent souvent un problème avec les têtes de lecture, tandis que les grincements ou sifflements révèlent possiblement des rayures sur les plateaux. Un disque qui ne tourne plus ou des bruits de moteur inhabituels suggèrent quant à eux une défaillance du moteur. Ces pannes nécessitent une intervention en salle blanche, car l’ouverture du disque dans un environnement non contrôlé peut définitivement compromettre vos données en exposant les plateaux à la poussière ou à l’humidité.

Panne électronique : quand le circuit fait défaut

La panne électronique touche la carte contrôleur du disque dur (PCB). Elle peut résulter d’une surtension électrique, d’un orage, ou d’une alimentation défaillante. Lorsque votre disque dur souffre d’une panne électronique, il reste généralement inerte et ne tourne pas. Votre ordinateur ne le reconnaît plus, et vous ne percevez aucun bruit ou vibration caractéristique du fonctionnement normal. Dans certains cas, vous pourriez même détecter une odeur de brûlé ou remarquer des composants visiblement endommagés sur la carte électronique. Ces pannes peuvent parfois être résolues en remplaçant la carte électronique, mais cette opération délicate nécessite un savoir-faire technique pour garantir la compatibilité des composants.

Panne logique : quand les données sont inaccessibles

La panne logique n’affecte pas les composants physiques du disque dur, mais plutôt la structure des données qu’il contient. Elle peut résulter de :

  • Suppression accidentelle de fichiers
  • Formatage involontaire
  • Corruption du système de fichiers
  • Secteurs défectueux
  • Virus ou logiciels malveillants

Dans ces cas, le disque fonctionne normalement, mais l’accès aux données est impossible. Ces pannes peuvent parfois être résolues à l’aide de logiciels spécialisés de récupération.

Identifier le type de panne disque dur endommagé

Comment identifier le type de panne de votre disque dur ?

Pour déterminer la nature de la panne, vous devrez d’observer attentivement les symptômes que présente votre disque dur…

Une panne mécanique se manifeste typiquement par des bruits anormaux comme des claquements ou des grincements, des vibrations inhabituelles, ou encore un disque qui démarre puis s’arrête subitement. Ces sons particuliers témoignent d’un problème avec les composants mobiles internes du disque, tels que les têtes de lecture ou le moteur.

En cas de panne électronique, votre disque dur reste complètement silencieux et immobile. Il n’est pas détecté par votre ordinateur, et vous ne remarquez aucun signe d’alimentation, comme l’absence de lumière sur le boîtier. Ces symptômes indiquent généralement un problème avec la carte électronique qui contrôle le fonctionnement du disque.

Quant à la panne logique, elle présente un tableau différent : votre ordinateur détecte bien le disque, mais vous ne pouvez pas accéder aux données qu’il contient. Vous recevez peut-être des messages d’erreur tels que « Disque non formaté » ou « Erreur de lecture », ou vous constatez que des fichiers sont manquants ou corrompus, alors que le disque semble physiquement fonctionnel.

Les solutions de récupération de données sur disque dur endommagé

Maintenant que nous comprenons les types de pannes, examinons les différentes approches pour récupérer vos données.

Méthodes de récupération à domicile : à utiliser avec précaution

Certaines méthodes peuvent être tentées à domicile, mais uniquement dans des cas bien spécifiques et avec une grande prudence.

Pour les pannes logiques uniquement

Si vous suspectez une panne logique, vous pouvez essayer d’utiliser un logiciel de récupération de données. Ces outils peuvent scanner votre disque à la recherche de fichiers supprimés ou inaccessibles.

Toutefois, nous recommandons de procéder avec la plus grande prudence. N’écrivez jamais de nouvelles données sur le disque pour éviter d’écraser les fichiers que vous souhaitez récupérer. Si possible, utilisez le disque uniquement en mode lecture seule pour préserver son état. Avant toute tentative de récupération, essayez de créer une image complète du disque sur un autre support, ce qui vous permettra de travailler sur cette copie sans risquer d’endommager davantage l’original.

ATTENTION : N’utilisez jamais un logiciel de récupération si vous suspectez une panne mécanique ou électronique, car cela pourrait aggraver les dommages et rendre vos données définitivement irrécupérables.

Les erreurs à éviter absolument

Face à une panne de disque dur, Internet regorge de « solutions miracles » qui peuvent malheureusement causer plus de mal que de bien. Ne cédez jamais à la tentation de placer votre disque dur au congélateur, une méthode non seulement inefficace mais potentiellement destructrice, car elle peut créer de la condensation à l’intérieur du disque et endommager définitivement ses composants.

N’ouvrez jamais votre disque dur vous-même, il faut disposer pour cela d’une salle blanche professionnelle – l’introduction de la moindre particule de poussière peut rayer les plateaux et rendre vos données irrécupérables. Enfin, à moins d’être un technicien qualifié, ne tentez pas de remplacer vous-même les composants du disque, car cette opération requiert des connaissances, des outils et des pièces spécifiques.

Récupération professionnelle : la solution la plus fiable

Pour maximiser vos chances de récupérer vos données, faire appel à une entreprise spécialisée comme Recoveo reste la solution la plus sûre, particulièrement en cas de :

  • Panne mécanique (bruits anormaux)
  • Panne électronique
  • Données très importantes ne pouvant être perdues
  • Échec des méthodes de récupération à domicile
Pourquoi choisir Recoveo

Pourquoi choisir un service professionnel pour la récupération de données ?

La récupération de données n’est pas un service que l’on recherche tous les jours. Voici pourquoi il est peut être vital de faire confiance à des experts certifiés :

Expertise technique et équipements spécialisés

Les laboratoires professionnels comme Recoveo disposent d’infrastructures que les particuliers ne peuvent égaler. Nos salles blanches sont certifiées (ISO5 classe 100) permettent d’ouvrir les disques durs sans risque de contamination par des particules qui pourraient endommager définitivement les plateaux.

Nous utilisons encore des outils spécifiques conçus pour réparer les composants électroniques et mécaniques des disques, ainsi que des équipements de pointe capables de récupérer des disques fortement endommagés.

Nous employons également des logiciels avancés, souvent développés en interne, spécifiquement pour répondre aux défis uniques que pose la récupération de données.

Un processus méthodique et éprouvé

La récupération professionnelle de données suit un protocole rigoureux développé au fil de nombreuses années d’expérience.

Ce processus commence par un diagnostic gratuit permettant d’identifier avec précision le type de panne.

S’ensuit l’établissement d’un devis transparent qui détaille les chances de récupération et les coûts associés. Pour les disques endommagés physiquement, une intervention en salle blanche est organisée afin d’extraire les données brutes du support dans des conditions optimales. Nos spécialistes procèdent ensuite à la reconstruction méticuleuse des fichiers et de la structure des données, avant de vérifier l’intégrité des fichiers récupérés.

Enfin, les données sont livrées de manière sécurisée sur un nouveau support, garantissant ainsi la confidentialité et la protection des informations sensibles.

Le processus de récupération chez Recoveo

En tant qu’expert français en récupération de données depuis plus de 20 ans, Recoveo a développé une méthodologie éprouvée pour maximiser les chances de récupération.

1. Diagnostic gratuit et sans engagement

Notre première étape consiste à évaluer précisément l’état de votre disque dur et à identifier la nature de la panne. Ce diagnostic est totalement gratuit et sans engagement.

Dans les 4 heures suivant la réception de votre disque, nos experts vous contactent pour vous informer des premières constatations.

2. Devis transparent et détaillé

Suite au diagnostic, nous vous proposons un devis clair et transparent qui dépend de :

  • La nature de la panne (logique, électronique ou mécanique)
  • La complexité de l’intervention nécessaire
  • Le volume de données à récupérer

Nos tarifs débutent à :

  • 390€ pour les pannes basiques (données supprimées, formatage rapide)
  • 790€ pour les pannes sévères (surtension électrique, moteur bloqué, secteurs défectueux)
  • 990€ pour les pannes extrêmes (chute, tête de lecture endommagée, sinistre)

3. Récupération en salle blanche

Si votre disque présente une panne mécanique, nous procédons à une intervention de haute précision dans notre salle blanche certifiée ISO5 classe 100.

Cet environnement ultra-contrôlé est indispensable pour manipuler les composants internes de votre disque en toute sécurité. Dans cette salle, nous maintenons un niveau de propreté exceptionnel où moins de 100 particules de taille supérieure à 0,5 micron sont présentes par pied cube d’air. La température et l’humidité y sont également régulées avec précision pour créer les conditions optimales de travail. Cette infrastructure de pointe nous permet d’ouvrir votre disque, d’intervenir sur ses composants les plus délicats comme les têtes de lecture ou les plateaux magnétiques, et de récupérer vos données sans risquer de les endommager davantage.

Salle blanche récupération données

4. Extraction et vérification des données

Une fois les données extraites, nos experts procèdent à une vérification rigoureuse et méticuleuse…

Ils s’assurent de l’intégrité des fichiers récupérés, vérifient que la structure des dossiers est correctement préservée, et examinent minutieusement chaque fichier important pour détecter toute corruption potentielle. Cette étape essentielle garantit que les données que nous vous restituons sont utilisables et complètes.

Nous vous offrons également la possibilité de visualiser la liste des fichiers récupérés avant la validation finale, ce qui vous permet de confirmer que les éléments essentiels ont bien été sauvegardés. Cette transparence totale vous assure un contrôle complet sur le résultat de notre intervention.

5. Livraison sécurisée des données

Après validation, vos données sont transférées sur un nouveau support (disque dur externe, clé USB, serveur sécurisé, transfert à distance via SFTP) selon votre préférence.

Les différents types de disques durs et leurs spécificités

La récupération de données varie en fonction du type de disque dur concerné. Voici les principales catégories que nous traitons :

Disques durs mécaniques (HDD)

Les disques durs mécaniques représentent encore aujourd’hui une large part du marché du stockage. Ces dispositifs, constitués de plateaux magnétiques en rotation et de têtes de lecture/écriture mobiles, offrent une grande capacité à un coût relativement abordable. Néanmoins, leur conception mécanique les rend particulièrement vulnérables à plusieurs facteurs.

Les chocs et vibrations peuvent désaligner les têtes de lecture ou endommager les plateaux, tandis que la surchauffe peut provoquer une dilatation des composants et entraîner des dysfonctionnements. L’usure mécanique naturelle, après des années d’utilisation, affecte progressivement la précision des mécanismes internes. Enfin, les surtensions électriques peuvent endommager le circuit imprimé qui contrôle le fonctionnement du disque. Toutes ces vulnérabilités requièrent une approche spécifique lors de la récupération des données.

Ouvrir un disque dur

Disques SSD

Les disques SSD (Solid State Drive) révolutionnent le stockage de données en éliminant toutes les pièces mobiles au profit de puces de mémoire flash. Si cette technologie offre des performances supérieures, elle n’est pas pour autant à l’abri des défaillances. Les cellules de mémoire peuvent se détériorer après un certain nombre de cycles d’écriture, conduisant à une usure prématurée de certaines zones du disque. Des problèmes de contrôleur, qui gère l’accès aux données stockées, peuvent survenir et rendre l’ensemble du disque inaccessible. Le firmware, ce logiciel interne qui pilote le fonctionnement du SSD, peut également se corrompre suite à une mise à jour défectueuse ou une coupure d’alimentation inopportune. En raison de cette architecture fondamentalement différente, la récupération de données sur SSD nécessite des outils spécifiques et une expertise particulière que nos techniciens ont développée au fil des années.

Disques hybrides (SSHD)

Les disques hybrides combinent un disque dur mécanique avec une mémoire flash. Ils présentent une complexité supplémentaire car la récupération doit prendre en compte les deux technologies.

Disques externes

Les disques durs externes ajoutent une couche de complexité avec leur boîtier et leur interface USB. Les problèmes peuvent provenir :

  • Du disque lui-même
  • De l’électronique du boîtier
  • Du port USB
  • Du câble de connexion
Vérification connexion disque dur externe

Les technologies avancées de récupération

Chez Recoveo, nous utilisons les technologies les plus avancées pour récupérer vos données :

Clonage de disque

Le clonage permet de créer une copie bit à bit du disque endommagé sans risquer d’altérer davantage l’original. Cette étape est cruciale pour préserver l’intégrité des données.

Récupération firmware

Le firmware est le logiciel embarqué qui contrôle les fonctions de base du disque dur. Sa corruption peut rendre le disque inaccessible. Nos experts peuvent :

  • Réparer le firmware corrompu
  • Extraire et reprogrammer les modules défectueux
  • Reconstruire les tables d’allocation

Reconstruction RAID

Les systèmes RAID permettent de combiner plusieurs disques pour améliorer les performances ou la redondance. Leur récupération nécessite :

  • L’identification précise de la configuration RAID
  • La reconstruction virtuelle de l’ensemble
  • La récupération des données à partir de la structure reconstruite

Les erreurs courantes à éviter en cas de panne

Lorsque votre disque dur montre des signes de défaillance, certaines actions peuvent aggraver considérablement la situation :

1. Continuer à utiliser le disque

L’erreur la plus fréquente face à un disque dur défaillant consiste à poursuivre son utilisation malgré les symptômes alarmants. Cette attitude, souvent motivée par l’urgence d’accéder à certains fichiers ou par le déni face à la gravité de la situation, peut s’avérer catastrophique.

Chaque minute supplémentaire d’utilisation d’un disque endommagé risque d’aggraver considérablement les dommages physiques existants. Les têtes de lecture déjà fragilisées peuvent rayer davantage les plateaux, rendant illisibles des zones jusqu’alors intactes.

De plus, le système d’exploitation continuant d’écrire des données sur le disque, vous risquez d’écraser des informations potentiellement récupérables avec de nouvelles données. Cela complique sérieusement le travail de récupération et peut faire grimper significativement le coût final de l’intervention.

2. Tenter des réparations amateurs

La tentation de réparer soi-même son disque dur est grande, surtout avec la multitude de tutoriels disponibles en ligne. Pourtant, ces interventions amateur constituent l’une des principales causes d’échec définitif de récupération.

Ouvrir un disque dur hors d’une salle blanche expose irrémédiablement ses plateaux à la poussière et aux particules qui les rayeront au moindre contact avec les têtes de lecture. Remplacer la carte électronique (PCB) sans disposer des compétences et outils nécessaires pour transférer correctement les paramètres de calibration peut rendre le disque définitivement inutilisable.

L’utilisation de logiciels inadaptés peut quant à elle endommager davantage la structure des données, tandis que des méthodes non conventionnelles comme la congélation ou les chocs peuvent causer des dommages irréversibles aux composants internes du disque.

3. Ignorer les premiers signes de défaillance

Les signes avant-coureurs d’une panne de disque dur ne doivent jamais être négligés. Votre périphérique de stockage vous avertit souvent avant de tomber complètement en panne. Des ralentissements inhabituels lors de l’accès aux fichiers, des bruits étranges comme des cliquetis ou grincements, des erreurs récurrentes de lecture ou d’écriture, ou encore l’apparition soudaine de fichiers corrompus constituent autant de signaux d’alarme.

Ne pas réagir promptement à ces indices peut transformer une panne mineure, facilement réparable, en une défaillance catastrophique nécessitant une intervention complexe et coûteuse. Une surveillance attentive de ces symptômes, combinée à une sauvegarde immédiate des données importantes dès les premiers signes suspects, peut vous épargner bien des désagréments.

Comment prévenir la perte de données

Comment prévenir la perte de données ?

La meilleure stratégie face aux défaillances de disque dur reste indéniablement la prévention. Voici comment réduire significativement les risques de perte de données.

1. Sauvegardes régulières

La méthode de sauvegarde la plus efficace suit la règle 3-2-1, reconnue par tous les experts en sécurité informatique. Cette approche consiste à maintenir au moins trois copies de vos données importantes, les stocker sur deux types de supports différents (par exemple un disque dur externe et un service cloud), et conserver au moins une de ces copies dans un lieu physique distinct. Cette stratégie vous protège contre presque tous les scénarios de perte de données, qu’il s’agisse d’une défaillance matérielle, d’un sinistre localisé ou même d’un ransomware. Automatisez vos sauvegardes pour vous assurer qu’elles sont effectuées régulièrement sans nécessiter d’intervention manuelle.

2. Surveillance de l’état du disque

Adoptez une démarche proactive en surveillant régulièrement l’état de santé de vos disques durs. Des outils de diagnostic comme S.M.A.R.T. (Self-Monitoring, Analysis and Reporting Technology) sont intégrés à la plupart des disques modernes et peuvent vous alerter des signes avant-coureurs de défaillance. Des logiciels comme CrystalDiskInfo ou HD Sentinel vous permettent d’interpréter facilement ces données et d’agir avant qu’une panne catastrophique ne survienne. Soyez particulièrement attentif aux indicateurs concernant les secteurs défectueux, les erreurs de lecture, la température excessive ou les échecs de démarrage, qui sont souvent les précurseurs d’une défaillance imminente.

3. Manipulation soigneuse

Pour prolonger la durée de vie de vos disques durs, adoptez quelques habitudes essentielles. Ne déplacez jamais un ordinateur ou un disque externe pendant qu’il fonctionne, car le moindre mouvement peut provoquer un contact entre les têtes de lecture et les plateaux, causant des rayures irréversibles. Évitez les chocs et les vibrations en plaçant vos appareils sur des surfaces stables et isolées. Protégez votre matériel informatique contre les surtensions électriques en utilisant systématiquement un parasurtenseur de qualité. Enfin, assurez-vous que vos disques bénéficient d’une ventilation adéquate pour prévenir la surchauffe, qui accélère considérablement l’usure des composants.

4. Renouvellement préventif

Les disques durs, comme tous les dispositifs mécaniques ou électroniques, ont une durée de vie limitée. La plupart des fabricants estiment qu’un disque dur mécanique (HDD) a une espérance de vie moyenne de 3 à 5 ans en utilisation régulière. Au-delà de cette période, le risque de défaillance augmente significativement. N’attendez pas la panne pour remplacer vos disques anciens, particulièrement ceux contenant des données critiques. Planifiez un renouvellement préventif tous les 3 à 4 ans pour les disques utilisés intensivement, et mettez en place un plan de migration progressive des données vers de nouveaux supports de stockage plus fiables et performants.

Conclusion : agir vite et faire confiance aux experts

Face à une panne de disque dur, le temps est un facteur crucial. Plus vous attendez, plus les risques de perte définitive augmentent. Si vos données ont de la valeur pour vous, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels comme Recoveo.

Nos experts sont à votre disposition pour un diagnostic gratuit et sans engagement, vous permettant d’évaluer les possibilités de récupération sans risque financier.Ne laissez pas une panne de disque dur vous priver de vos données précieuses. Contactez Recoveo dès aujourd’hui et bénéficiez de notre expertise reconnue dans la récupération de données sur disque dur endommagé.

Combien de temps prend la récupération de données sur un disque dur endommagé ?

Le délai dépend de la nature et de la gravité de la panne. Une récupération standard peut prendre de 2 à 5 jours ouvrables, tandis que les cas complexes peuvent nécessiter 1 à 2 semaines. Pour les urgences, notre service prioritaire peut réduire ces délais.

Est-il possible de récupérer des données d’un disque dur qui fait du bruit ?

Oui, mais ces bruits anormaux indiquent généralement une panne mécanique qui nécessite une intervention en salle blanche. Il est crucial d’éteindre immédiatement le disque pour éviter d’aggraver les dommages.

Pouvez-vous récupérer des données d’un disque dur tombé dans l’eau ?

Oui, même les disques ayant subi des dégâts d’eau peuvent souvent être récupérés. L’essentiel est de ne pas tenter de le faire sécher ou de l’allumer, mais de le placer dans un sac hermétique et de contacter rapidement des professionnels.

La garantie du fabricant couvre-t-elle la récupération des données ?

Non, les garanties standards des fabricants de disques durs couvrent généralement le remplacement du matériel défectueux, mais pas la récupération des données qu’il contient. C’est pourquoi les sauvegardes régulières sont essentielles.

Mon disque dur sera-t-il réparé après la récupération ?

La récupération de données vise à extraire les informations du disque endommagé, pas nécessairement à le réparer. Dans la plupart des cas, le disque original reste endommagé et nous recommandons de ne plus l’utiliser après la récupération.

Que faire en attendant l’intervention d’un professionnel ?

Éteignez immédiatement le disque et ne tentez pas de le rallumer. Évitez toute manipulation qui pourrait aggraver les dommages. Contactez rapidement un service spécialisé comme Recoveo pour obtenir des conseils adaptés à votre situation spécifique.

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Nouvelle adresse pour Recoveo Paris ! https://www.recoveo.com/changement-adresse-recoveo-paris/ Wed, 26 Mar 2025 09:31:43 +0000 https://www.recoveo.com/?p=16992 Notre laboratoire parisien se déplace au 43 rue Camille Desmoulins, Wojo Issy, Côté jardin à Issy-les-moulineaux, à partir de ce vendredi 28/03 14h. L’objectif est avant tout d’être plus proche de vous, et de vous simplifier les accès pour déposer et récupérer vos supports endommagés. Vous pouvez d’ailleurs retrouver les différents moyens d’accès ci-dessous :  […]

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Notre laboratoire parisien se déplace au 43 rue Camille Desmoulins, Wojo Issy, Côté jardin à Issy-les-moulineaux, à partir de ce vendredi 28/03 14h. L’objectif est avant tout d’être plus proche de vous, et de vous simplifier les accès pour déposer et récupérer vos supports endommagés. Vous pouvez d’ailleurs retrouver les différents moyens d’accès ci-dessous : 

 

Recoveo Paris
Wojo Issy – Côté jardin
43 rue Camille Desmoulins 92130 ISSY LES MOULINEAUX

 

Accès Métro / RER
 Ligne C afficher le plan – Issy Val de Seine

– Corentin Celton / Mairie d’Issy (15min)

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→ Bus Ligne N160 IDF Mobilités – Centre et Sud Yvelines - TC Infos

 

Nos experts pourront vous accueillir dans un cadre idéal pour échanger sur vos problématiques de pertes de données, d’effacement sécurisé, ou de reprise d’activité suite à un incident tel qu’une cyberattaque/ransomware

N’hésitez pas à nous rendre visite directement sur place !

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Veeam : « All instances of the storage metadata are corrupted » – Que faire face à cette erreur critique ? https://www.recoveo.com/veeam-all-instances-of-the-storage-metadata-are-corrupted-que-faire/ Wed, 19 Mar 2025 14:22:03 +0000 https://www.recoveo.com/?p=16875 Veeam Backup & Replication s’est progressivement imposé comme l’une des solutions les plus plébiscités pour de nombreuses entreprises, assurant la sauvegarde et la restauration de leurs environnements virtuels, physiques et cloud. Malheureusement, même les systèmes les plus robustes peuvent, eux aussi, faire l’objet de défaillances… L’un des messages d’erreur les plus critiques auxquels les utilisateurs […]

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Veeam Backup & Replication s’est progressivement imposé comme l’une des solutions les plus plébiscités pour de nombreuses entreprises, assurant la sauvegarde et la restauration de leurs environnements virtuels, physiques et cloud.

Malheureusement, même les systèmes les plus robustes peuvent, eux aussi, faire l’objet de défaillances…

L’un des messages d’erreur les plus critiques auxquels les utilisateurs de Veeam sont parfois confrontés est le suivant : « All instances of the storage metadata are corrupted. ».

Comment interpréter cette erreur et pourquoi est-ce si grave ?

Les métadonnées de stockage Veeam fonctionnent approximativement comme un GPS des sauvegardes. En effet, sans elles, Veeam s’avère totalement perdu, incapable de localiser ou d’assembler correctement les données sauvegardées.

Ce qui rend cette erreur particulièrement alarmante, c’est que Veeam crée normalement deux copies de ces métadonnées précisément pour éviter ce type de situation.

Lorsque le message indique « All instances are corrupted », cela signifie que les deux copies sont inutilisables. C’est comme si votre plan A et votre plan B avaient échoué simultanément.

L’aide d’un spécialiste pour résoudre rapidement ce problème de sauvegarde Veeam, vous sera d’un grand secours.

Quelles sont les causes potentielles de cette corruption de métadonnées ?

Plusieurs facteurs peuvent entraîner cette erreur…

Des problèmes au niveau du stockage de sauvegarde sont une cause fréquente. Cela peut inclure des dysfonctionnements du matériel (disques durs défectueux, contrôleurs RAID en panne), des problèmes de firmware du stockage, ou des soucis de communication, en particulier lors de l’utilisation de partages réseau via SMB sur des NAS bas de gamme qui pourraient ne pas gérer correctement les commandes de synchronisation (FLUSH).

Des interruptions inattendues pendant le processus de sauvegarde, comme un redémarrage du serveur Veeam, peuvent également corrompre les fichiers de sauvegarde.

Dans certains cas plus récents, des problèmes liés à des versions spécifiques de Veeam ou des interactions avec des systèmes de fichiers comme ReFS approchant leur capacité maximale ont été évoqués.

Enfin, une infection par un ransomware ciblant les fichiers de sauvegarde peut également causer des dommages aux métadonnées, ces dernière étant généralement particulièrement ciblées lors d’une attaque… De nombreuses entreprises de taille moyenne se retrouvent confrontées à cette même erreur après une attaque ayant chiffré leurs fichiers VBK.

Notre cellule d’urgence est à votre disposition 24/7/365, pour vous aider dans ce genre de situation.

Face à l’urgence : les premières actions à entreprendre

Si vous voyez cette erreur pendant une tentative de restauration, ne paniquez pas. Votre première action devrait être d’essayer un point de restauration différent. Il est fréquent que seule une partie des sauvegardes soit affectée.

Si l’erreur apparaît pendant une tâche de sauvegarde, voici nos recommandations, basées sur des situations réelles :

  1. Créez immédiatement une nouvelle chaîne de sauvegarde. C’est la solution officielle de Veeam, et elle fonctionne généralement bien pour isoler le problème.
  2. Examinez votre stockage. Lancez un CHKDSK (Windows) ou fsck (Linux) pour identifier d’éventuels problèmes sous-jacents. Ce simple diagnostic peut révéler des secteurs défectueux sur un disque non suspect.
  3. Plongez dans les journaux d’événements. Ils contiennent souvent des indices précieux sur ce qui se passe réellement. Un dépannage approfondi peut révéler des erreurs d’E/S répétées se produisant avant chaque corruption de métadonnées.
  4. Testez votre stockage en copiant manuellement des fichiers volumineux. Cela peut aider à reproduire et identifier le problème. Cette technique permet parfois de confirmer qu’un contrôleur RAID défectueux est le véritable coupable.

Ne négligez pas les outils intégrés de Veeam, comme SureBackup ou Veeam.Backup.Validator.exe. Ils sont là pour une bonne raison. Un scan complet peut révéler des problèmes avant qu’ils ne deviennent critiques.

Hacking Veeam

Quand tout semble perdu : les solutions de dernier recours

Dans les situations les plus graves, notamment après une attaque par ransomware, des mesures spéciales s’imposent. Recoveo a développé des techniques spécialisées pour récupérer des données à partir de sauvegardes Veeam corrompues.

Nos experts réussissent à extraire des machines virtuelles complètes et des bases de données critiques à partir de fichiers VBK que Veeam lui-même considérait comme irrécupérables. Ces interventions peuvent vraiment faire la différence entre une reprise rapide et un désastre prolongé.

Une innovation technologique constante

Depuis 2019, nous avons développé des outils performants pour optimiser la récupération des sauvegardes Veeam. Notre premier outil, Backup Recovery, nous a permis de restaurer l’intégrité des fichiers VBK et de les rendre exploitables.

En 2023, nous avons développé Backup Extractor, une solution plus avancée, conçue pour apporter une réponse aux nouvelles menaces et à la complexités des attaques par ransomware. Cet outil est désormais capable d’analyser en profondeur la structure des fichiers de sauvegarde, de reconstituer les arborescences et de redémarrer les machines virtuelles sous Microsoft Hyper-V et VMware ESXi, par exemple.

Une approche adaptée aux nouveaux défis

Avec la montée en puissance des ransomwares, il est nécessaire d’innover en permanence. C’est pourquoi, nos experts travaillent sans relâche pour améliorer nos outils et garantir une récupération efficace et rapide des données. Nous couvrons un large éventail de versions de Veeam, de la 6.5 à la 12.1.1, ce qui nous permet d’intervenir sur des infrastructures variées. De plus, notre outil Diagview assure un contrôle d’intégrité post-récupération, offrant une transparence totale sur les fichiers restaurés.

Des interventions en laboratoire ou à distance

Nous proposons deux modalités de récupération : en laboratoire ou à distance.

L’intervention en laboratoire est idéale pour les cas les plus complexes, notamment lorsque les données ont été supprimées de manière définitive.

À l’inverse, la récupération à distance permet une intervention rapide et efficace sans immobiliser les infrastructures, réduisant ainsi les coûts logistiques et assurant une continuité de service. Notre connexion haut débit et l’utilisation de protocoles sécurisés comme le SFTP garantissent la protection et l’intégrité des données lors des transferts.

Grâce à notre savoir-faire et à notre engagement dans l’innovation, nous offrons une solution fiable et performante pour la récupération des sauvegardes Veeam, permettant aux entreprises de surmonter les cyberattaques et de retrouver l’intégralité de leurs données en toute sécurité.

Prévenir plutôt que guérir, les stratégies proactives en amont de la catastrophe

La meilleure façon de gérer cette erreur est évidemment de ne jamais la rencontrer… Voici les pratiques que nous recommandons systématiquement :

La règle 3-2-1 n’est pas négociable. Trois copies de vos données, sur deux supports différents, dont une hors site. Cette stratégie a littéralement sauvé de nombreuses entreprises.

Investissez dans un stockage de qualité. Un serveur professionnel ou un système SAN correctement configuré réduira considérablement vos risques. La différence de fiabilité est remarquable et justifie l’investissement.

Programmez des vérifications d’intégrité régulières. Une corruption détectée tôt peut souvent être isolée avant de contaminer d’autres sauvegardes. Les audits préventifs permettent d’identifier des problèmes naissants qui pourraient devenir catastrophiques quelques semaines plus tard.

Maintenez une surveillance active de votre infrastructure de sauvegarde. Les signes avant-coureurs comme des ralentissements ou des erreurs mineures peuvent annoncer des problèmes plus graves à venir.

Une approche réaliste face à l’inévitable

Des années d’expérience avec Veeam et la résolution de ces situations critiques montrent qu’une approche proactive, combinée à un plan de réaction bien défini, fait toute la différence.

L’erreur « All instances of the storage metadata are corrupted » est certes alarmante, mais elle n’est pas une sentence de mort pour vos données. Avec les bonnes connaissances et ressources, cette crise potentielle peut se transformée en contretemps. Nous sommes à votre disposition pour résoudre ce type de problème, n’hésitez à prendre contact.

FAQ

Quelles sont les causes potentielles de la corruption de métadonnées Veeam ?

Plusieurs facteurs peuvent entraîner cette erreur. Des problèmes au niveau du stockage de sauvegarde sont une cause fréquente. Cela peut inclure des dysfonctionnements du matériel (disques durs défectueux, contrôleurs RAID en panne), des problèmes de firmware du stockage, ou des soucis de communication, en particulier lors de l’utilisation de partages réseau via SMB sur des NAS bas de gamme qui pourraient ne pas gérer correctement les commandes de synchronisation (FLUSH). Des interruptions inattendues pendant le processus de sauvegarde, comme un redémarrage du serveur Veeam, peuvent également corrompre les fichiers de sauvegarde. Dans certains cas plus récents, des problèmes liés à des versions spécifiques de Veeam ou des interactions avec des systèmes de fichiers comme ReFS approchant leur capacité maximale ont été évoqués. Une infection par ransomware ciblant les fichiers de sauvegarde peut également causer des dommages aux métadonnées.

Si une sauvegarde complète réussit mais affiche la même erreur de métadonnées lors d’une tentative de restauration, qu’est-ce que cela signifie ?

Cela suggère que même si la sauvegarde complète initiale a été écrite sans erreur apparente au niveau des données, les métadonnées enregistrées à ce moment-là étaient déjà corrompues ou sont devenues corrompues par la suite. Cela peut indiquer un problème sous-jacent avec le système sauvegardé lui-même ou un problème intermittent avec le stockage de destination qui affecte l’intégrité des métadonnées écrites.

Que faire si l’on rencontre cette erreur avec Veeam Agent pour Linux ?

La première étape suggérée par les équipes de Veeam est souvent d’essayer une version BETA plus récente du logiciel, car des correctifs peuvent avoir été apportés. Si le problème persiste, il est recommandé de fournir des informations détaillées sur la configuration de la machine affectée (configuration des disques avec lsblk -af, sortie de dmesg -T, présence de RAID, mode de sauvegarde, cible de sauvegarde et les logs Veeam situés dans /var/log/veeam). Tester une cible de sauvegarde différente (disque USB local, partage NFS au lieu de CIFS) peut aider à déterminer si le problème est lié au stockage de destination. Si d’autres machines avec une configuration similaire sauvegardent sans problème vers la même cible, le problème est plus probablement spécifique à la machine affectée.

Que faire si l’on rencontre cette erreur avec Veeam Agent pour Windows ?

Similairement à la version Linux, il est conseillé d’ouvrir un ticket de support pour une analyse approfondie des logs, surtout avec la version gratuite où l’assistance directe est limitée. Cependant, la cause est souvent une corruption au niveau du stockage. Même si les disques durs USB sont remplacés, le problème peut résider dans le NAS auquel ils sont connectés via SMB. L’utilisation de SMB vers un NAS bas de gamme est identifiée comme une source fréquente de corruptions de stockage. La recommandation principale est de réaliser de nouvelles sauvegardes, de préférence vers un nouveau stockage de sauvegarde fiable.

Existe-t-il des outils pour réparer les fichiers de sauvegarde Veeam corrompus, notamment en cas d’attaque par ransomware ?

Officiellement, Veeam ne fournit pas d’outils standard pour réparer manuellement l’en-tête ou les métadonnées des fichiers VBK ou VIB corrompus. En cas de corruption due à un ransomware, il est conseillé de contacter le support Veeam, bien qu’il n’y ait aucune garantie de récupération. Des entreprises tierces spécialisées dans la récupération de données après des attaques de ransomware, comme Recoveo, peuvent proposer des outils et des techniques spécifiques pour tenter d’extraire des données de fichiers Veeam corrompus ou chiffrés. Elles soulignent que les tentatives de récupération avec des logiciels génériques peuvent souvent entraîner des fichiers corrompus.

Comment Veeam utilise-t-il les métadonnées et pourquoi leur corruption est-elle si problématique ?

Veeam utilise des fichiers de métadonnées (comme les fichiers VBM associés aux fichiers VBK et VIB) pour garder une trace des informations sur les points de restauration, la configuration des sauvegardes, les objets sauvegardés et l’emplacement des blocs de données dans les fichiers de sauvegarde. Pour la redondance, deux instances identiques des métadonnées de stockage sont généralement incluses dans les fichiers de sauvegarde et ne sont jamais mises à jour simultanément. Cette approche vise à garantir qu’au moins une copie reste valide en cas de crash ou de corruption pendant la mise à jour. La corruption des deux instances rend la compréhension de la structure et du contenu des fichiers de sauvegarde extrêmement difficile, empêchant les opérations de restauration normales.

Quelles sont les bonnes pratiques pour éviter la corruption des métadonnées de sauvegarde Veeam ?

Plusieurs mesures peuvent réduire le risque de corruption. Utiliser un stockage de sauvegarde fiable et performant, capable de gérer correctement les opérations d’écriture et les commandes de synchronisation, est essentiel. Éviter les interruptions brutales des processus de sauvegarde est crucial, ce qui implique d’assurer une alimentation électrique stable pour les serveurs de sauvegarde et le stockage. Il est également recommandé de suivre la règle du 3-2-1 pour la sauvegarde : avoir au moins trois copies de vos données, sur au moins deux supports différents, dont une copie hors site. Tester régulièrement les restaurations à l’aide de fonctionnalités comme SureBackup permet de vérifier l’intégrité des sauvegardes et des métadonnées. En cas d’utilisation de NAS, s’assurer qu’ils sont correctement configurés et maintenus à jour.

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Les signes avant-coureurs d’une panne imminente sur un NAS ou un serveur https://www.recoveo.com/les-signes-avant-coureurs-panne-imminente-sur-nas-ou-serveur/ Mon, 24 Feb 2025 16:31:53 +0000 https://www.recoveo.com/?p=16839 Les serveurs NAS (Synology, QNAP) et les serveurs professionnels (Dell, HP) sont devenus indispensables pour héberger nos nombreuses données, qu’il s’agisse de sauvegardes personnelles ou de systèmes d’information en entreprise. Un simple bruit suspect ou un message d’erreur à surveiller peut indiquer une panne imminente et engendrer un risque de perte de fichiers critiques. Anticiper […]

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Les serveurs NAS (Synology, QNAP) et les serveurs professionnels (Dell, HP) sont devenus indispensables pour héberger nos nombreuses données, qu’il s’agisse de sauvegardes personnelles ou de systèmes d’information en entreprise. Un simple bruit suspect ou un message d’erreur à surveiller peut indiquer une panne imminente et engendrer un risque de perte de fichiers critiques. Anticiper ces signaux permet de limiter les dommages et de sécuriser ses documents. Être capable de reconnaître les principaux symptômes d’un dysfonctionnement à venir peut vous aider à éviter les pertes de données, de même que les bonnes pratiques de maintenance et de prévention.

Les alertes SMART et les erreurs disques

L’importance de la surveillance via SMART

Les données SMART (Self-Monitoring, Analysis and Reporting Technology) constituent la première ligne de défense. Sur un NAS Synology, ces informations sont visibles via Storage Manager ; sur un QNAP, l’interface Storage & Snapshots effectue un suivi similaire. Ces modules analysent en temps réel l’état du disque dur ou du SSD pour détecter toute anomalie. Un statut SMART « BAD » ou une alerte critique lance un signal fort : un composant matériel pourrait flancher prochainement.

Les administrateurs avancés utilisent parfois smartctl (sous Linux ou via un package tiers), un outil qui interroge directement les données SMART et produit un rapport détaillé. Les statistiques collectées (nombre de secteurs réalloués, températures moyennes, taux d’erreurs de lecture) sont des indicateurs précieux pour juger de la fiabilité d’un disque.

Les messages d’erreur à surveiller

Lorsqu’un disque présente des valeurs inquiétantes, certains champs SMART prennent des proportions inhabituelles : « Reallocated Sectors Count », « UDMA CRC Error Count » ou « Current Pending Sector ». Un secteur réalloué signifie que le disque a rencontré des difficultés pour lire ou écrire correctement une portion du support, et qu’il a dû déplacer ces données. Cette situation n’est pas forcément critique dès les premiers secteurs, mais la progression rapide de tels événements annonce une panne.

Des tests rapides ou étendus, effectués chaque semaine, identifient ces problèmes avant qu’ils ne dégénèrent. Sur Synology, l’interface propose un onglet « Health Info » où le système peut lancer et planifier ces vérifications. Sur QNAP, le Storage & Snapshots propose également un test SMART périodique. La moindre erreur critique incite à exécuter une sauvegarde et à planifier le remplacement du disque si nécessaire.

Les alertes logicielles et indicateurs SMART les plus fréquents :

  • Avertissements dans l’interface d’administration :
    • États « Crashed » ou « Failed » pour un disque dans le Gestionnaire de stockage (Synology)
    • Notifications par email configurées pour les erreurs critiques.
  • Attributs SMART critiques :
    • Raw Read Error Rate > 0 (erreurs de lecture, généralement signe de problème de tête de lecture ou de surface)
    • Reallocated Sectors Count ≥ 1 (secteurs défectueux réalloués à la suite à d’une erreur de lecture, d’écritureou de vérification d’un secteur.)
    • Power-On Hours élevées (indicateur d’usure indiquant le nombre d’heures de fonctionnement des disques)

RAID et faux sentiment de sécurité

Un NAS, un serveur HP ou un serveur Dell peuvent être configurés en RAID 5, 6 ou 10. Cette redondance réduit le risque immédiat de perte de données, car un disque défaillant peut être retiré et remplacé à chaud. Toutefois, ignorer les alertes SMART parce que le système « tourne toujours » reste un piège. Une seconde défaillance simultanée ou presque simultanée entraîne fréquemment des scénarios de corruption irréversible.

Réagir promptement, c’est maximiser les chances de préserver l’intégrité des informations de vos serveurs RAID et d’éviter des opérations de récupération onéreuses. Il est important de noter que la reconstruction d’un RAID peut impacter les performances du système. De plus, la mise en place d’un disque « hot spare » permet de minimiser les temps d’indisponibilité en cas de panne.

Les signes spécifiques aux configurations RAID

  • État « dégradé » du pool RAID : avertissement visuel dans l’interface (ex. : Synology DSM) avec recommandation de remplacement immédiat.
  • Bip sonore : signal acoustique émis par le NAS en cas de panne disque.

Bruits suspects et lenteurs anormales

Signes acoustiques à ne pas négliger

Le fonctionnement habituel d’un disque dur se manifeste par un léger ronronnement. Les sons produits lors des opérations de lecture/écriture restent généralement discrets. En revanche, un cliquetis répétitif, un grincement ou un claquement plus fort doivent alerter l’utilisateur. Les têtes de lecture/écriture peuvent être endommagées, ou le moteur du plateau peut être en passe de lâcher. Ce problème se manifeste parfois après plusieurs années d’usage, ou à la suite d’un choc physique.

Les bruits suspects augmentent souvent sous contrainte élevée. Lors d’une copie massive de données ou d’une synchronisation RAID, un disque surchargé émettra des sons plus prononcés si ses composants internes sont usés. La surchauffe (température approchant ou dépassant 50–55 °C) exacerbe ce phénomène.

Baisse des performances et temps d’accès rallongés

Les ralentissements constituent un autre indicateur. Un NAS Synology peut soudain peiner à ouvrir un dossier partagé, un QNAP peut voir son débit de transfert chuter sous 50 Mo/s, ou un serveur HP ou Dell peut déclencher des alertes iDRAC/iLO à propos d’opérations plus lentes que prévu. La latence augmente, rendant l’accès aux fichiers inconfortable. Dans une configuration RAID, il peut arriver que le contrôleur consacre beaucoup de ressources à la reconstruction ou à la correction d’erreurs, au détriment de la fluidité globale.

Un test périodique via l’interface ou un outil de monitoring externe (comme un utilitaire de benchmark) permet de mesurer les vitesses de lecture/écriture. Une baisse constante de performance par rapport aux données initiales (consignées par exemple lors de l’installation du système) révèle un phénomène de détérioration des disques.

Identifier et isoler le disque problématique

Lorsqu’un comportement lent affecte l’ensemble du NAS ou du serveur, il est utile d’analyser les journaux d’événements. Sur un Synology, la rubrique « Log Center » affiche les alertes et les détails concernant le stockage. Sur un QNAP, les journaux d’activité précisent également l’état des volumes RAID. En cas d’erreur récurrente sur un même disque (ID), il est prudent de l’échanger contre un modèle neuf.

Certains administrateurs recourent à un boîtier USB externe pour examiner un disque en dehors du serveur. L’exécution d’un logiciel de diagnostic (Smart Disk Checke (SDC), CrystalDiskInfo, smartctl, etc.) confirme la présence de secteurs défectueux. Cette manœuvre requiert un soin particulier : toute manipulation hasardeuse peut aggraver la panne.

Problèmes réseau et erreurs systèmes

Instabilité du système et logs d’erreur

Un NAS ou un serveur peut rencontrer des pannes qui ne proviennent pas directement du disque. Le système de fichiers (EXT4, BTRFS, ou ZFS dans certains cas) peut se corrompre. Le choix du système de fichiers est particulièrement important : ZFS est surtout recommandé pour son intégrité des données grâce au checksumming et à la correction automatique d’erreurs. BTRFS offre également des fonctionnalités de détection et de correction d’erreurs. Synology signale parfois « Disk unmounted unexpectedly » si le volume se démonte sans prévenir. Sur QNAP, des messages de corruption BTRFS apparaissent lorsqu’un problème touche la structure interne du volume.

Des applications comme Plex, Docker ou des services de virtualisation (Virtualization Station sur QNAP, Virtual Machine Manager sur Synology) peuvent planter à répétition, suggérant une corruption logicielle ou un souci plus profond au niveau du disque. Les journaux système (log center, journaux d’événements Windows ou syslog sur Linux) demeurent une mine d’informations pour comprendre l’origine des plantages. Il est important de surveiller les performances des applications de virtualisation et de conteneurisation pour s’assurer qu’elles ne sont pas à l’origine des problèmes.

Connectivité ralentie ou interrompue

Des problèmes de réseau peuvent masquer une défaillance matérielle. Un ping qui échoue, des transferts limités à 10–15 Mo/s sur un lien Gigabit, ou des pertes de paquets en interne suggèrent soit une carte réseau défectueuse, soit un souci de configuration VLAN, voire un incident d’alimentation. Dans un serveur Dell ou HP, des messages comme « SEL Full » indiquent que la mémoire de logs est saturée, souvent parce que les erreurs s’enchaînent. La surveillance à distance via SNMP ou des outils dédiés peut aider à détecter ces problèmes avant qu’ils ne deviennent critiques.

L’utilisation d’un onduleur adapté, un monitoring SNMP ou l’examen des événements dans la console iDRAC (Dell) ou iLO (HP) permettent de détecter rapidement les défaillances. Une carte RAID partiellement endommagée peut perturber l’ensemble du serveur, affectant aussi la connectivité et la stabilité globale.

Que faire en prévention ?

La sécurité des données est un enjeu constant. Plusieurs mesures renforcent la résilience d’un serveur NAS, que ce soit chez un particulier, dans une PME ou au sein d’une grande entreprise.

1) Mettre en place des sauvegardes régulières

Aucune stratégie de protection n’est complète sans une sauvegarde. Les fabricants de NAS comme Synology (avec Hyper Backup) et QNAP (avec HBS 3) proposent des outils intégrés pour automatiser la réplication des données.

La méthode 3-2-1 est largement recommandée : trois copies de vos données, sur deux supports différents, dont un à distance. Cette approche limite l’impact d’un sinistre local ou d’une défaillance multiple.

Si ces solutions facilitent la planification automatique et la réplication sur un site distant ou dans le cloud. Il convient d’évaluer la fréquence et les volumes critiques afin de s’assurer que la sauvegarde couvre tous les fichiers essentiels.

La fréquence de sauvegarde dépend de la criticité des informations : un système d’e-commerce actif demandera des backups quotidiens, voire plus fréquents. Une famille sauvegardant essentiellement des photos préférera un rythme hebdomadaire ou mensuel. L’important est de toujours avoir une copie récente, idéalement stockée hors site ou sur le cloud.

2) Programmer une maintenance préventive

Les disques mécaniques ou les SSD, même robustes, s’usent avec le temps. Une vérification périodique via des tests SMART programmés (chaque semaine ou chaque mois) anticipe les problèmes. Il existe différents types de tests SMART, courts et longs, ces derniers étant plus approfondis. Les mises à jour du firmware et de l’OS du NAS (DSM sur Synology, QTS/QuTS Hero sur QNAP) corrigent des bugs susceptibles de causer des corruptions de volumes et améliorent la stabilité.

Il est utile de consulter les journaux système afin de détecter des erreurs récurrentes, des montées en température ou des alertes de voltage. Le nettoyage physique de la baie (en aspirant la poussière des ventilateurs entre autre) et la vérification des câbles ou des connecteurs sont de bonnes pratiques pour préserver la performance et la durée de vie du matériel.

3) Surveiller l’environnement matériel

La température dans la pièce où se trouve le NAS a un impact non négligeable. Un local surchauffé fragilise les disques et peut provoquer des coupures. Les chocs mécaniques (ex.: un NAS posé sur un bureau susceptible de vibrations) aggravent aussi les risques de panne. Dans les environnements professionnels, des capteurs permettent de suivre en temps réel la température et l’humidité, associés à une ventilation adéquate, ils assurent des conditions optimales.

Protéger le serveur ou le NAS avec un onduleur (UPS) prévient les interruptions brutales liées aux coupures de courant. Les pics de tension abîment en effet les alimentations et contribuent à la corruption du système de fichiers si la machine s’éteint de manière inopinée.

4) Réagir dès la moindre alerte

Un message d’erreur à surveiller, un bruit anormal ou un ralentissement marqué exigent une réaction immédiate. Dans un contexte professionnel, il est préférable de planifier un court arrêt du service pour remplacer un disque ou examiner le volume RAID, plutôt que de subir une panne catastrophique plus tard.

En cas de doute, sécuriser les données prioritaires et contacter un spécialiste de la récupération peut faire gagner un temps précieux. Ces spécialistes prennent le relais en cas de défaillance avérée. Recoveo dispose d’une cellule d’urgence 24/7 capable d’intervenir sur les plus grandes marques de NAS ou de serveurs ( Synology, QNAP, Dell, HP…)

Nos conseils avisés

La surveillance régulière d’un NAS ou d’un serveur, qu’il s’agisse de Synology, QNAP, Dell, HP ou tout autre modèle, s’appuie sur plusieurs signaux : alertes SMART, bruits mécaniques, ralentissements et erreurs systèmes. Un diagnostic de routine et des sauvegardes solides forment le meilleur rempart contre les pannes. Les défaillances soudaines se manifestent souvent après l’apparition d’indices discrets, d’où l’intérêt de réagir dès les premiers doutes.

Les équipes de Recoveo proposent un savoir-faire éprouvé, que ce soit pour la récupération de données RAID, l’analyse de disques endommagés ou l’accompagnement dans une stratégie de reconstruction des données perdues. En cas d’incident, un diagnostic rapide et une transparence sur les opérations permettent de restaurer la continuité de service et la sérénité.

La FAQ de Recoveo

FAQ sur la surveillance et prévention des pannes sur NAS et serveurs

Soyez attentif aux bruits anormaux (cliquetis, grincements), aux ralentissements des performances, et aux alertes SMART dans l’interface d’administration.

SMART (Self-Monitoring, Analysis and Reporting Technology) est un système intégré aux disques durs et SSD qui surveille leur état en temps réel. Consultez les données SMART via l’interface de votre NAS ou serveur pour détecter les problèmes potentiels.

Surveillez attentivement les valeurs de « Reallocated Sectors Count », « UDMA CRC Error Count » et « Current Pending Sector ». Une augmentation rapide de ces valeurs peut indiquer une panne imminente.

La plupart des NAS (Synology, QNAP) offrent des outils intégrés pour effectuer des tests SMART rapides ou étendus. Planifiez ces tests régulièrement (hebdomadaires ou mensuels).
Le RAID offre une redondance, mais ne remplace pas une sauvegarde. Réagissez rapidement aux alertes SMART, car une seconde défaillance simultanée peut entraîner une perte de données.

Les cliquetis, grincements ou claquements sont souvent le signe d’une défaillance mécanique. Sauvegardez vos données immédiatement et planifiez le remplacement du disque.

Les ralentissements peuvent être causés par une dégradation des disques, des erreurs de lecture/écriture, ou une reconstruction RAID. Analysez les journaux d’événements pour identifier la source du problème.

ZFS est recommandé pour son intégrité des données (checksumming et correction d’erreurs). BTRFS offre également des fonctionnalités de détection et de correction d’erreurs.

Utilisez des mots de passe complexes, activez un pare-feu, segmentez votre réseau, et effectuez régulièrement les mises à jour de sécurité.

Utilisez des outils comme SNMP ou des solutions dédiées (Nagios, Zabbix) pour recevoir des alertes en temps réel et surveiller les performances à distance.

Appliquez la règle 3-2-1 : trois copies de vos données, sur deux supports différents, dont une copie hors site ou dans le cloud.

La fréquence dépend de la criticité des données. Un système d’e-commerce actif nécessitera des sauvegardes quotidiennes, tandis qu’une sauvegarde familiale peut être hebdomadaire ou mensuelle.

Contactez un spécialiste de la récupération de données. Recoveo offre un service d’urgence 24/7 pour les NAS et serveurs.

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Comment reconnaître une panne de disque dur ou de SSD sur mon Mac ? https://www.recoveo.com/comment-reconnaitre-une-panne-de-disque-dur-ou-de-ssd-sur-mon-mac/ Mon, 17 Feb 2025 09:51:56 +0000 https://www.recoveo.com/?p=16773 Même si les ordinateurs Apple (iMac, MacBook Air, MacBook Pro) sont conçus pour offrir fiabilité et performances, leur disque dur ou SSD, peut néanmoins présenter des signes de faiblesse au fil du temps. Lorsque les premiers symptômes de pannes apparaissent, le risque de perte de données s’accroît. Reconnaître rapidement les anomalies permet d’anticiper des problèmes […]

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Même si les ordinateurs Apple (iMac, MacBook Air, MacBook Pro) sont conçus pour offrir fiabilité et performances, leur disque dur ou SSD, peut néanmoins présenter des signes de faiblesse au fil du temps. Lorsque les premiers symptômes de pannes apparaissent, le risque de perte de données s’accroît. Reconnaître rapidement les anomalies permet d’anticiper des problèmes plus graves et de sécuriser les fichiers essentiels.

Pourquoi un disque dur ou SSD peut-il tomber en panne sur Mac ?

Selon l’année et le modèle, un Mac s’appuie sur des composants électroniques et mécaniques qui, comme tout équipement, s’usent ou s’endommagent. Le disque dur classique (HDD) contient des pièces mobiles (plateaux, têtes de lecture), susceptibles de souffrir de chocs ou de vibrations. Les SSD, de leur côté, ne possèdent pas de pièces mécaniques, mais reposent sur des puces de mémoire électronique dont la durée de vie est limitée en nombre de cycles d’écriture.

Apple commercialise des configurations variées sur iMac, MacBook Air et MacBook Pro. Selon la génération de la machine, la présence d’un HDD ou d’un SSD peut varier. Les pannes observées peuvent être d’origine logicielle (système de fichiers corrompu, logiciels intrusifs, virus) ou matérielle (défaillance d’un composant, surchauffe, coupure de courant brutale). La détection précoce d’un dysfonctionnement est un atout pour éviter la perte de données ou agir avant un plantage complet.

Les signes annonciateurs de panne sur un iMac, MacBook Air ou MacBook Pro

1) Lenteurs persistantes et blocages

Un Mac réputé rapide qui se met soudainement à ramer peut susciter des interrogations. Le phénomène se manifeste souvent par :

  • Des applications qui mettent du temps à s’ouvrir, même celles habituelles comme Safari ou Pages.
  • Le célèbre “spinning beachball” (curseur en forme de boule de plage) qui apparaît fréquemment.
  • Des blocages répétitifs nécessitant un redémarrage forcé.

Solution pratique :

Vérifiez l’état du disque avec l’Utilitaire de disque pour observer notamment l’indicateur S.M.A.R.T. et sauvegardez immédiatement vos données. Si le problème persiste, envisagez de consulter un spécialiste pour un diagnostic approfondi.

Lorsque le disque de stockage peine à lire ou à écrire des informations, le système en subit les conséquences. Les MacBook Air et Pro récents, équipés de SSD, peuvent aussi se montrer poussifs si la mémoire flash présente des cellules dégradées. Cette baisse de performance alerte sur une potentielle défaillance.

2) Paniques du noyau et écran noir

Un plantage violent, où l’écran devient noir ou affiche un message invitant à redémarrer l’ordinateur (panic kernel), peut pointer vers un problème matériel. Lorsque le stockage interne devient instable, le système d’exploitation d’Apple ne parvient plus à fonctionner correctement. Certains iMac ou MacBook Pro affichent un écran noir aléatoirement, parfois suivi d’un message de redémarrage. Cette situation survient souvent lorsque :

  • La partition de démarrage est corrompue ou endommagée.
  • Lors du redémarrage le système ne parvient plus à localiser les fichiers essentiels de macOS.
  • Des connexions défaillantes (comme une nappe SATA pour un HDD) ou des secteurs illisibles sur un SSD perturbent le fonctionnement.
  • Des chocs ont altéré la mécanique du disque dur.

Les utilisateurs constatent parfois un point d’interrogation clignotant à l’écran, signe que la machine ne trouve pas le système d’exploitation sur le disque interne.

Solution pratique :

Essayez de démarrer en mode de récupération (CMD + R) ou en utilisant un support d’installation macOS pour vérifier la présence et l’état du disque via l’Utilitaire de disque. Si le problème n’est pas résolu, il est recommandé de faire appel à un expert pour éviter une dégradation supplémentaire et une perte de données.

3) Messages d’erreur et alertes macOS

MacOS dispose de mécanismes de vérification qui peuvent générer des alertes. Parmi les plus courantes :

  • “Le disque que vous avez inséré n’était pas lisible par cet ordinateur.” : cette alerte, bien que fréquente lors de la connexion de périphériques externes, peut également concerner le disque interne si le système ne reconnaît pas le format ou rencontre des secteurs défectueux.
  • Erreurs S.M.A.R.T. lors de la vérification d’un disque dur ou SSD : ces messages signalent souvent un problème matériel (secteurs défectueux, trop de blocs réalloués) qui peut conduire à une panne totale.
  • D’autres messages indiquant qu’un volume est endommagé ou qu’une partition a subi des corruptions de tables.

Solution pratique :

Dès l’apparition de ces alertes, testez la partition avec l’Utilitaire de disque. En cas d’échec de la réparation, évitez toute manipulation hasardeuse et sauvegardez vos données via un logiciel dédié. Si l’emplacement contient des données stratégiques, consulter un spécialiste de la récupération de données.

Un message d’erreur Apple indique souvent qu’un volume est endommagé ou qu’une partition a subi des corruptions de tables. Il est recommandé de ne jamais ignorer ces avertissements. Un MacBook Air qui fonctionne encore malgré un message S.M.A.R.T. critique s’expose à une panne totale, avec perte de données potentielle.

4) Bruits inhabituels sur les disques durs (HDD)

Les Mac à disques durs mécaniques (certains iMac ou anciens MacBook Pro) sont susceptibles de produire des sons révélateurs de problèmes :

  • Cliquetis régulier, comme si la tête de lecture tapait à répétition.
  • Grincements ou bourdonnements inhabituels.
  • Ronronnements intenses jamais observés auparavant.

Les SSD sont globalement silencieux, ce qui implique que toute anomalie sonore n’est généralement pas liée à leur fonctionnement, mais à d’autres composants (ventilateurs, par exemple). Il se peut quand même qu’ils émettent des bruits aigus comme des sifflements. Dans le cas d’un HDD, la mécanique interne peut s’endommager à la suite d’un choc, d’une surchauffe ou d’une usure avancée.

Solution pratique :

Face à ces signaux, arrêtez immédiatement la machine pour éviter d’aggraver la défaillance, et effectuez une sauvegarde rapide. Ensuite, consultez un professionnel qui pourra réaliser un diagnostic précis et envisager une intervention en salle blanche si nécessaire.

5) Fichiers corrompus et données manquantes

Ouvrir un dossier et découvrir des fichiers inaccessibles ou illisibles est un signal alarmant. Des documents Word ou Pages qui se ferment automatiquement, des images qui ne s’ouvrent plus, ou encore des messages d’erreur à la sauvegarde peuvent révéler une corruption des secteurs du disque.

Dans certains cas, l’arborescence de fichiers demeure visible, mais le contenu est perdu ou “cassé”. Cette situation découle d’une défaillance d’écriture ou d’une atteinte à la structure logicielle du disque. Les backups fréquents sont une parade, mais si aucune sauvegarde récente n’existe, la réactivité fait toute la différence pour tenter de récupérer ses informations vitales.

Solution pratique :

Dans cette situation, il est impératif de limiter les écritures sur le disque défaillant. et de solliciter l’aide d’un expert en récupération de données pour tenter de restaurer l’intégralité des informations.

6) Le dossier au point d’interrogation au démarrage

Rien de plus inquiétant que de voir s’afficher un dossier avec un point d’interrogation clignotant lors de la mise sous tension. Cet écran signifie que le Mac ne parvient pas à localiser macOS sur le disque dur ou le SSD interne.Les causes possibles incluent :

  • Une corruption ou un endommagement du volume de démarrage.
  • La disparition ou le déplacement du système d’exploitation.
  • Une défaillance totale du SSD ou du disque dur.

Un diagnostic rapide s’impose. Dans bien des cas, l’Utilitaire de disque n’arrive pas à réparer la partition, surtout si le composant est endommagé physiquement.

Solution pratique :

Si le Mac ne détecte pas de système d’exploitation valide démarrez en mode de récupération (CMD + R) ou insérez un support d’installation macOS pour vérifier la présence du disque via l’Utilitaire de disque. Si le support n’apparaît pas ou si la réparation échoue, seul un laboratoire spécialisé en récupération de données pourra vous éviter une perte définitive des données.

Quelques méthodes simples pour vérifier la santé du disque sur Mac

Utiliser l’Utilitaire de disque

Apple propose un outil interne nommé “Utilitaire de disque”, disponible dans le dossier Applications > Utilitaires. Cette interface donne accès aux informations S.M.A.R.T. (Self-Monitoring, Analysis and Reporting Technology) pour les disques durs et SSD compatibles.

  1. Accéder à l’Utilitaire de disque.
  2. Sélectionner le périphérique dans la barre latérale.
  3. Observer l’état S.M.A.R.T. (indications telles que “Vérifié” ou “En échec”).
  4. Cliquer sur “Première aide” pour lancer une réparation basique des erreurs logicielles.

Lorsque l’Utilitaire de disque fait état d’une défaillance imminente (Failing) ou ne parvient pas à réparer le volume, cela confirme la nécessité de sécuriser les données par d’autres moyens.

Surveiller la température et les performances

Une surchauffe récurrente influence négativement la longévité d’un HDD ou d’un SSD. Les MacBooks, en particulier, doivent être utilisés sur une surface aérée, et les orifices de ventilation ne doivent pas être obstrués.

Des utilitaires tiers (iStat Menus, par exemple) peuvent aider à suivre la température interne et la charge de travail du disque. Une chauffe excessive ou une utilisation CPU/GPU extrême peut accélérer la détérioration des composants de stockage.

Effectuer des sauvegardes régulières

Time Machine, intégré à macOS, représente une solution pratique pour réaliser des copies automatiques des données. D’autres options de sauvegarde (Carbon Copy Cloner, SuperDuper!) permettent de créer un clone complet du disque.

Ces démarches s’avèrent déterminantes afin de ne pas se trouver dépourvu le jour où un macOS se met à planter, où un point d’interrogation s’affiche, ou lorsqu’un bruit suspect se fait entendre dans un iMac.

Les bons réflexes à avoir en cas de suspicion de panne

1) Sauvegarder les données immédiatement

Toute hésitation fait peser un risque : si le disque lâche pour de bon, la récupération devient plus complexe. Copier les dossiers cruciaux vers un disque externe en bon état ou un espace en ligne (cloud) est la première étape.

Il est souvent conseillé de limiter les écritures sur le disque défaillant. Les manipulations intempestives ou tentatives de réparation improvisées peuvent aggraver la situation. Un simple clonage réalisé avec un outil spécialisé permet parfois d’isoler les secteurs encore accessibles.

2) Utiliser la “Première aide” de l’Utilitaire de disque

MacOS intègre des routines de réparation basiques capables de remettre d’aplomb un volume légèrement endommagé.

  • Ouvrir l’Utilitaire de disque.
  • Sélectionner le disque incriminé.
  • Cliquer sur “Première aide”, puis lancer la vérification/réparation.

Cette méthode ne s’avère efficace que pour des corruptions mineures ou logicielles. En cas de chocs mécaniques, de pièces cassées ou de flash NAND usé, l’opération ne fera qu’indiquer un échec de réparation.

3) Consulter un service professionnel de récupération

Le démontage d’un iMac, d’un MacBook Air ou d’un MacBook Pro peut s’avérer délicat, notamment pour les modèles ultrafins ou ceux dont le stockage est soudé à la carte mère. Les laboratoires spécialisés comme Recoveo possèdent des outils adaptés aux différents formats de SSD Apple et peuvent intervenir en salle blanche sur des disques durs mécaniques.

Leur rôle consiste à :

  • Diagnostiquer avec précision la nature de la panne (mécanique, électronique, logique).
  • Établir un devis clair et transparent.
  • Réaliser l’extraction des données à l’aide d’équipements professionnels et de techniques de pointe.

Certains utilisateurs tentent de réparer par eux-mêmes la nappe SATA ou de changer le disque, mais si des informations vitales sont encore sur le support, mieux vaut éviter toute mauvaise manipulation. Les spécialistes utilisent du matériel calibré pour contourner les défaillances et extraire les fichiers sans mettre en péril les secteurs encore lisibles.

Prévenir plutôt que guérir : les astuces pour éviter la catastrophe

Il reste possible de limiter les risques de panne ou de restreindre l’impact d’une défaillance :

  1. Planifier des sauvegardes automatiques : Time Machine est simple d’utilisation et enregistre des versions successives de vos documents. Les solutions tierces (Carbon Copy Cloner, ChronoSync) offrent d’autres options, comme la possibilité de réaliser des clones démarrables.
  2. Surveiller les températures : Un Mac qui surchauffe risque d’endommager plus vite son disque dur ou son SSD. Une ventilation adéquate prolonge la durée de vie des composants internes.
  3. Manipuler son Mac avec soin : Les MacBook sont conçus pour être transportés. Éviter les chutes ou les vibrations pendant leur fonctionnement préserve le HDD. Un SSD est moins vulnérable aux chocs, mais un impact violent peut aussi fragiliser la carte mère.
  4. Mettre à jour macOS et les logiciels : Les correctifs proposés par Apple et les éditeurs réduisent le risque de bugs graves ou de conflits qui pourraient corrompre le système de fichiers.
  5. Analyser régulièrement l’état du disque : Un diagnostic périodique via l’Utilitaire de disque ou des utilitaires tiers aide à repérer des anomalies à un stade précoce. Un message S.M.A.R.T. peut devenir l’alerte salvatrice.
  6. Éviter la saturation du stockage : Un disque plein ou presque plein entraîne une fragmentation accrue et des ralentissements. Laisser une marge de manœuvre (15 à 20 % d’espace libre) limite les erreurs d’écriture et allonge la longévité du support.

Étude de cas : point d’interrogation qui s’affiche au démarrage

Un infographiste professionnel découvre que son iMac ne démarre plus et affiche un dossier avec un point d’interrogation clignotant. L’Utilitaire de disque en mode de récupération ne détecte pas le support interne, rendant l’accès aux fichiers totalement impossible. L’ordinateur contient des projets en cours sous Illustrator, Photoshop et InDesign indispensables à son activité. Dépourvu de sauvegarde fonctionnelle et devant respecter des délais serrés, il sollicite une intervention en urgence.

Diagnostic initial :

L’appareil est confié au laboratoire, où les techniciens identifient une panne physique du disque interne. Des secteurs défectueux empêchent son bon fonctionnement et corrompent le système de fichiers. L’arborescence des données est partiellement endommagée, ce qui complique l’accès aux documents.

Intervention :

Face aux secteurs défectueux du disque dur, les techniciens effectuent un remplacement des têtes de lecture en salle blanche. Une fois cette opération terminée, ils entreprennent la réparation du file system HFS, garantissant un accès aux données.

Les spécialistes interviennent en salle blanche pour stabiliser le disque et remplacer les composants défectueux. Une reconstruction minutieuse du système de fichiers est ensuite effectuée afin de restaurer l’accès aux données.

Résultat :

Toutes les données essentielles du client sont récupérées dans un délai optimal, lui permettant de poursuivre son travail sans perte majeure. Grâce à cette intervention, il peut honorer ses engagements professionnels et livrer ses projets dans les temps.

Comment réagir en cas de signes inquiétants ?

Réagir rapidement est essentiel. Au premier symptôme (bruits anormaux, plantages répétitifs, point d’interrogation au démarrage, écran noir), une série d’actions s’impose :

  1. Mettre la machine hors tension si des sons inhabituels indiquent un problème mécanique.
  2. Sauvegarder tout ce qui peut l’être si le système est encore accessible.
  3. Tester via l’Utilitaire de disque en mode de récupération (CMD + R).
  4. Éviter les logiciels de récupération amateurs qui écrivent massivement sur le disque et risquent de dégrader davantage les secteurs endommagés.
  5. Contacter un expert pour un diagnostic approfondi.

Recoveo : un allié de confiance pour la récupération de données Mac

Recoveo s’appuie sur plus de 15 ans d’expérience pour secourir vos données critiques, qu’il s’agisse de dossiers professionnels ou de souvenirs personnels. Nos ingénieurs procèdent à un diagnostic rapide, dans le respect absolu de la confidentialité, et interviennent en salle blanche si nécessaire.

Vous subissez une défaillance imprévue ? Nos spécialistes sont disponibles 24 heures sur 24 pour prendre en charge des situations urgentes (panne la veille d’une présentation, crash d’un MacBook professionnel, etc.). Nous mettons tout en œuvre pour restaurer vos fichiers et vous permettre de reprendre vos activités sans perdre de temps.

Ne laissez pas une panne compromettre vos projets : Contactez-nous dès maintenant et bénéficiez d’un accompagnement personnalisé pour retrouver la sérénité.

Penser à l’avenir : protéger son Apple disque dur ou SSD sur la durée

Prolonger la durée de vie du stockage sur iMac ou MacBook requiert quelques bonnes habitudes :

  • Utiliser un onduleur : les surtensions électriques endommagent la carte contrôleur d’un disque dur ou d’un SSD.
  • Surveiller l’espace libre : un volume saturé fatigue la mémoire et fragilise le système de fichiers.
  • Limiter les installations hasardeuses : certains logiciels issus de sources douteuses provoquent des corruptions en écrivant des données invalides sur le disque.

Toute démarche visant à prévenir la panne demeure un investissement pour la tranquillité d’esprit. La récupération de données est réalisable, mais les chances de succès varient selon la gravité de la défaillance. Le stockage n’est pas infaillible, même si les technologies Apple sont réputées robustes.

Identifier rapidement une anomalie sur un disque dur ou un SSD Mac aide à préserver des fichiers essentiels. Les signaux d’alerte incluent l’apparition d’un point d’interrogation au démarrage, un écran noir, des bruits inhabituels ou des erreurs récurrentes lors de l’écriture. Il convient d’adopter les bons gestes : sauvegarde immédiate, vérification via l’Utilitaire de disque et recours à un service spécialisé si la panne menace l’intégrité des données.

Les iMac, MacBook Air et MacBook Pro sont des outils très appréciés pour leur fiabilité, mais aucun dispositif de stockage n’est infaillible. L’accompagnement de professionnels comme Recoveo garantit une analyse experte et des solutions de récupération adaptées. Protéger et choyer son Mac, c’est avant tout anticiper et agir avec méthode.

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Quelles sont vraiment vos chances de récupérer des données perdues ? https://www.recoveo.com/chances-de-recuperer-donnees-perdues/ Wed, 08 Jan 2025 08:27:22 +0000 https://www.recoveo.com/?p=16516 La perte de données est une problématique délicate qui peut survenir à tout moment, que ce soit à la suite d’une suppression accidentelle, d’un formatage ou d’une défaillance matérielle. Si la technologie de récupération de données a beaucoup évolué, les chances de retrouver des fichiers perdus dépendent d’un ensemble de facteurs techniques, tels que le […]

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La perte de données est une problématique délicate qui peut survenir à tout moment, que ce soit à la suite d’une suppression accidentelle, d’un formatage ou d’une défaillance matérielle. Si la technologie de récupération de données a beaucoup évolué, les chances de retrouver des fichiers perdus dépendent d’un ensemble de facteurs techniques, tels que le type de système de fichiers utilisé, les manipulations postérieures à la perte et l’intégrité du support de stockage. Chaque situation présente ses propres défis, qu’il s’agisse de préserver les informations sur des fichiers supprimés ou de restaurer des données après un formatage complexe.

Comment la cause de la perte de données influence les chances de récupération

Lorsque des fichiers sont perdus, plusieurs facteurs influencent les possibilités de les retrouver. En premier lieu, la cause de la perte de données est déterminante. La perte de données peut résulter d’une multitude de situations variées, chacune influençant différemment les chances de récupération. Les suppressions accidentelles sont fréquentes et peuvent souvent être récupérées, à condition que les données n’aient pas été écrasées par de nouvelles. Les formatages, qu’ils soient intentionnels ou accidentels, modifient la structure du disque en effaçant les informations d’allocation d’origine. Plus le formatage est profond, plus les risques de perte permanente augmentent, surtout si le nouveau système de fichiers diffère de l’ancien.

 

Les incidents matériels compliquent la récupération en affectant directement les secteurs où sont enregistrées les données. Ils peuvent se manifester sous différents types de pannes : mécaniques (chocs, usure des composants), électroniques (défaillance des circuits) ou sectorielles (endommagement de zones spécifiques du disque). Les disques durs mécaniques sont particulièrement vulnérables aux chocs et à la surchauffe, tandis que les SSD souffrent davantage des limitations liées à l’usure des cellules de mémoire. Les pannes électroniques, moins visibles mais tout aussi critiques, peuvent survenir suite à des surtensions ou des défauts de fabrication, réduisant significativement les chances de récupération.

 

Les disques SSD présentent encore un autre type de défi, notamment lorsque la commande TRIM est activée, effaçant immédiatement l’espace des fichiers supprimés. Enfin, les erreurs logicielles, comme des bugs ou des corruptions de fichiers lors d’une mise à jour défectueuse, peuvent également causer des pertes de données, souvent récupérables en fonction de la gravité de la corruption.

 

En comprenant la cause de la perte, il devient alors plus aisé de déterminer les meilleures techniques de récupération et d’adapter les outils pour optimiser les chances de succès.

Comprendre le rôle du système de fichiers dans la récupération de données

Chaque système de fichiers – qu’il s’agisse de NTFS, FAT, ou UFS BSD – dispose de spécificités qui influencent directement les méthodes et les chances de récupérer les données perdues. Chaque système organise, alloue et gère les fichiers différemment, ce qui conditionne les techniques nécessaires pour retrouver des fichiers supprimés. Par exemple, NTFS sous Windows conserve des métadonnées détaillées, ce qui facilite la recherche des fragments de données par les logiciels de récupération, dans ce cas les chances de récupérer les données sont assez élevées. En revanche, certains systèmes de fichiers effacent ces informations rendant le processus de récupération plus complexe, comme UFS BSD qui détruit de manière permanente les informations relatives au début, à l’emplacement et à la taille des fichiers.

 

Dans les systèmes de fichiers comme FAT, qui écrase partiellement les informations lors des suppressions, les techniques heuristiques peuvent s’avérer utiles pour reconstruire les fragments manquants. Les chances de récupération des données sont alors moyennes, car même si certaines informations sont partiellement détruites, d’autres restent disponibles sur le disque. De manière générale, la compréhension du système de fichiers utilisé aide à définir les outils et méthodes les plus efficaces pour chaque cas de perte.

 

Les logiciels de récupération exploitent les caractéristiques propres à chaque système pour localiser les fragments de fichiers, identifier les métadonnées disponibles et prédire les emplacements des informations supprimées. Bien comprendre les spécificités du système de fichiers est donc essentiel pour déterminer les outils adaptés et optimiser les chances de retrouver les fichiers perdus, surtout lorsque les données sont fragmentées.

Les algorithmes de récupération : déterministes et heuristiques

Les logiciels de récupération de données s’appuient sur deux types d’algorithmes : déterministes et heuristiques. Les algorithmes déterministes se basent sur des structures de fichiers intactes et des points d’ancrage spécifiques pour retrouver des informations précises, tandis que les algorithmes heuristiques sont utilisés lorsque les données sont fragmentées ou que les informations sont partiellement détruites. Ces derniers « devinent » l’emplacement et la structure des fragments manquants, permettant ainsi de reconstituer des fichiers partiellement perdus. En fonction des systèmes de fichiers et des types de données, les résultats peuvent varier. Cette combinaison de techniques permet d’adapter les méthodes de récupération à chaque situation.

Comment optimiser les chances de récupération : conseils pratiques

Pour maximiser les probabilités de réussite, il est recommandé de limiter toute activité sur le support concerné dès la perte constatée. Une simple navigation web ou l’installation de nouvelles applications peut entraîner l’écriture de nouvelles données, risquant ainsi d’écraser les fichiers perdus. Préférez également l’utilisation de logiciels spécialisés adaptés à chaque type de perte et de système de fichiers. En entreprise, l’assistance de professionnels peut être décisive pour les situations complexes, notamment lorsque le stockage RAID ou les disques SSD sont impliqués, car ces dispositifs demandent des compétences techniques avancées.

Suppression accidentelle de fichiers : ce qu’il faut savoir

Lorsqu’un fichier est supprimé, il n’est pas immédiatement effacé. Cependant, le système d’exploitation peut réutiliser cet espace pour enregistrer de nouvelles données. Même une simple navigation sur internet peut entraîner l’écriture de nouvelles informations, risquant ainsi d’écraser les fichiers perdus et entraîner une perte permanente de données. Certains algorithmes sont conçus pour détecter ces fragments, mais leurs résultats varient selon les cas.

 

Les systèmes FAT, par exemple, conservent partiellement des informations utiles pour la récupération. Bien que les informations d’allocation soient détruites, le nom, la taille et le point de départ du fichier restent enregistrés, permettant aux logiciels de « deviner » les fragments manquants et d’obtenir un résultat partiel.

La récupération de données après un formatage

Après un formatage, la réinitialisation du système de fichiers détruit une partie des informations initiales. Si le stockage est reformaté dans un système différent, les chances de récupération s’amoindrissent, notamment si le formatage écrase les anciennes données. Pour les disques formatés en FAT, les pertes sont souvent plus importantes, car ce système de fichiers réécrit une grande partie de l’espace de stockage avec des zéros, rendant la récupération de données plus difficile.

 

Dans le cas d’un formatage NTFS avec une nouvelle allocation NTFS, les informations d’origine peuvent être partiellement récupérées. Les logiciels de récupération de données peuvent alors reconstituer le système de fichiers en restaurant les informations de répertoires et d’allocation, bien que certains fichiers puissent être irrémédiablement endommagés.

 

Il est important d’être conscient que comme de nouvelles structures ont été écrites sur le disque, certaines données peuvent avoir été endommagées et certains fichiers ou dossiers peuvent être définitivement perdus.

Récupération de données sur SSD : un défi technique supplémentaire

Les disques SSD présentent des caractéristiques spécifiques qui compliquent la récupération des données. Contrairement aux disques durs traditionnels, les SSD appliquent des techniques de gestion des blocs d’écriture qui peuvent rendre la récupération plus complexe, voire impossible après une suppression ou un formatage. Les systèmes de fichiers utilisés sur les SSD effacent parfois les données de manière plus agressive, notamment avec la commande TRIM, qui libère immédiatement l’espace occupé par les fichiers supprimés. Comprendre ces spécificités est essentiel pour choisir les méthodes de récupération les plus efficaces.

Récupération après une défaillance matérielle

Les pannes matérielles représentent un défi particulier. Tenter de récupérer des données sur un support défectueux sans assistance professionnelle peut causer des pertes définitives. Dans les configurations RAID, les perspectives de récupération sont meilleures. En effet, les systèmes RAID intègrent une redondance, permettant de reconstruire les données manquantes tant que le système de fichiers reste intact.

Les limites de la récupération après écrasement

Avec les dispositifs de stockage modernes, la récupération de données effacées puis écrasées est devenue pratiquement impossible. Les disques et puces d’aujourd’hui fonctionnent à des fréquences de signal bien plus élevées qu’auparavant, limitant les possibilités de retrouver des informations par détection des « traces résiduelles ». Dans les années passées, des supports tels que les disquettes ou les anciens disques durs utilisaient des pistes magnétiques larges et des procédés d’encodage simples. Cette approche permettait aux experts de lire des fragments de données après écrasement, en ajustant la sensibilité et la position de la tête de lecture.

 

Les dispositifs modernes, quant à eux, reposent sur une écriture ultra-précise et une gestion des signaux proche des limites de la technologie électronique. Cette précision réduit les marges d’erreur et empêche tout enregistrement de résidus ou « traces de signal » de données précédemment écrasées. La fréquence élevée des signaux rend impossible la détection de traces discrètes, ce qui interdit de fait toute récupération de données une fois l’écrasement effectué. Les nouvelles technologies de stockage ont significativement réduit les marges de manœuvre en matière de récupération après écrasement.

Données chiffrées par ransomware : peut-on les récupérer ?

Le cas particulier des fichiers chiffrés par un ransomware est l’un des défis majeurs en récupération de données. Les ransomwares appliquent un chiffrement fort, souvent impossible à contourner sans la clé de déchiffrement. Les solutions de récupération passent généralement par l’analyse des schémas de chiffrement propres aux ransomwares. Dans certains cas, des failles dans les versions antérieures ou des clés de déchiffrement publiées par des experts en sécurité peuvent offrir une chance de récupération.

 

Nos experts en récupération de données analysent chaque cas pour vérifier s’il existe des outils de déchiffrement adaptés au ransomware en question. Cette approche permet de maximiser les chances de succès, mais la récupération reste parfois limitée en raison de la robustesse des techniques de chiffrement employées par les cybercriminels.

 

Nous utilisons des logiciels propriétaires pour mettre en œuvre quatre techniques de récupération de données : le décryptage, la récupération de données effacées, la rétro-ingénierie des algorithmes de chiffrement et la réparation de fichiers endommagés.

 

Faites cependant très attention car de mauvaises manipulations préalables peuvent réduire le taux de succès moyen de récupération de 28%.

Quand consulter des experts en récupération de données ?

Bien que certains logiciels grand public permettent de récupérer des données, certaines situations nécessitent l’intervention d’experts en récupération. Les défaillances matérielles, les systèmes RAID et les formats de fichiers complexes justifient souvent l’assistance de professionnels pour optimiser les chances de succès. Nos experts disposent d’outils avancés et de techniques de diagnostic qui permettent de manipuler les supports de stockage en toute sécurité, sans risquer une perte supplémentaire de données.

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Les disques durs les moins fiables de 2024 https://www.recoveo.com/les-disques-durs-les-moins-fiables-de-2024/ Thu, 19 Dec 2024 13:20:21 +0000 https://www.recoveo.com/?p=16307 L’avis de nos experts Aujourd’hui, il existe de nombreux guides d’achat et tests de disques durs disponibles en ligne. Cependant, ces sites se concentrent souvent sur des paramètres comme la vitesse de transfert, la capacité ou encore le rapport qualité-prix. Bien qu’intéressants, ces tests ne reflètent pas toujours la fiabilité réelle des modèles sur le […]

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L'avis de nos experts

Aujourd’hui, il existe de nombreux guides d’achat et tests de disques durs disponibles en ligne. Cependant, ces sites se concentrent souvent sur des paramètres comme la vitesse de transfert, la capacité ou encore le rapport qualité-prix. Bien qu’intéressants, ces tests ne reflètent pas toujours la fiabilité réelle des modèles sur le long terme. Peu d’études approfondies se penchent sur la durabilité ou les risques de panne de disques durs.

Cet article n’est pas sponsorisé, ni influencé par les fabricants de disques durs. Les informations présentées ici proviennent exclusivement du retour d’expérience de notre laboratoire Recoveo, spécialisé dans la récupération de données.

Chaque année nous recevons des milliers de disques durs défectueux, ce qui nous permet d’identifier les modèles les plus sujets aux pannes. Cependant, il est important de noter que les disques que nous recevons ne sont pas uniquement défectueux en raison de problèmes matériels liés à leur fiabilité. Une partie des cas provient également de l’usage, notamment des chocs, des chutes ou des conditions d’utilisation inadéquates.

L’objectif de cet article est donc de fournir un aperçu des modèles les plus fragiles pour aider les utilisateurs à mieux prévenir les pertes de données et à éviter certaines marques/modèles plus sujet aux pannes.

Les disques durs les moins fiables en 2024 : notre analyse

D’après les données collectées par notre laboratoire, certaines marques et modèles de disques durs reviennent régulièrement pour des problèmes de fiabilité. Que ce soit en raison de défauts de fabrication, de faiblesses structurelles ou de technologies moins performantes, ces disques sont ceux que nous voyons le plus souvent dans nos laboratoires.

Avant de rentrer dans le podium des disques les moins fiables, il est à noter qu’il ne reste plus que 3 grands fabricants de disques durs. De nombreuses marques comme Samsung contiennent en réalité un disque dur Seagate à l’intérieur. Voici donc les principaux constats pour 2024 :

Seagate, leader de loin !

Seagate est de loin la marque la plus présente dans notre classement des disques durs les moins fiables. Parmi les 10 modèles que nous recevons le plus, 8 proviennent de cette marque. Les modèles ST1000, ST2000 et ST3000 figurent en tête de liste, suivis de près par les ST4000, ST5000 et autres variantes. Ces disques, souvent choisis pour leur rapport capacité/prix attractif, présentent malheureusement une récurrence importante de pannes.

Si Seagate domine ce classement, c’est en partie à cause de sa forte présence sur le marché. En effet, la marque est très populaire, ce qui multiplie mathématiquement les cas de pannes observées.

Modèles Seagate défaillants

  • Seagate Expansion
  • Seagate Backup Plus
  • Seagate Free Agent
  • Seagate Momentus

Numéros de modèles concernés

  • Seagate 500Go ST9500325AS
  • Seagate 1To ST1000LM024/LM025/LM035
  • Seagate 1To ST1000DM003
  • Seagate 1To ST31000528AS
  • Seagate 2To ST2000LM007
  • Seagate 2To ST2000DM001
  • Seagate 3To ST3000DM001
  • Etc.

Quelques Toshiba à éviter

Les disques durs Toshiba sont également très représentés dans notre laboratoire, notamment avec les séries MQ01 et MQ04. Ces modèles, souvent utilisés dans les ordinateurs portables et les disques externes, souffrent de problèmes de fiabilité. Les pannes les plus fréquentes incluent des défaillances de tête de lecture et des secteurs défectueux. Bien que Toshiba soit moins présent sur le marché que Seagate, ces séries particulièrement fragiles ont un taux de retour élevé..

Modèles Toshiba à problèmes

  • Toshiba Canvio Basics 
  • Toshiba Canvio Advance
  • Toshiba Canvio Premium

Numéros de modèles concernés

  • Toshiba 1To MQ01ABD100
  • Toshiba 1To MQ01UBD100
  • Toshiba 1To MQ04UBF100
  • Toshiba 2To MQ04UBD200

Western Digital, le plus sûr ?

Western Digital (WD) s’en sort plutôt bien dans l’ensemble, notamment avec ses disques utilisant la technologie CMR (Conventional Magnetic Recording). Cependant, ses modèles exploitant la technologie SMR (Shingled Magnetic Recording), utilisée sur les disques de grande capacité dédié au grand public, sont plus souvent présents dans notre laboratoire. Bien que la technologie SMR permette d’augmenter la capacité de stockage à moindre coût, elle présente des faiblesses importantes en termes de performances et de fiabilité. (voir notre article)

Modèles Western Digital touchés

  • Western Digital My Passport Ultra
  • Western Digital Elements Portable

Numéros de modèles concernés

  • Western Digital 1To WD10JMVW
  • Western Digital 2To WD20SDRW
  • Western Digital 4To WD40NMZW

Les disques de grande capacité : un risque accru

Les disques durs de grande capacité (2 To et +) sont particulièrement sujets aux pannes. Dans cette catégorie, Seagate se distingue une fois de plus avec des chiffres alarmants : sur les 2122 disques durs de grande capacité reçus dans notre laboratoire en 2024, 1605 provenaient de Seagate, soit près de 75 % des cas ! Ces disques, bien que très populaires pour le stockage massif de données, présentent un risque élevé de défaillance, notamment en raison de la complexité mécanique et de la densité accrue des plateaux.

Quelle marque ou modèle choisir pour un disque fiable ?

La question de savoir quel disque dur choisir pour garantir une meilleure fiabilité reste complexe. Chez Recoveo, nous ne pouvons pas réellement répondre à cette question, car notre analyse repose uniquement sur les disques que nous recevons… et non sur ceux qui fonctionnent parfaitement ! Cependant, il existe de nombreuses sources externes qui proposent des analyses et des recommandations. Malheureusement, rares sont les vrais tests comparatifs qui ne soient pas des articles sponsorisés déguisés. Pour repérer ces derniers, un bon indice est la présence de liens d’achat directement intégrés dans l’article.

Certaines études, comme celles menées par Backblaze, fournissent des données intéressantes basées sur des disques de grande capacité, souvent utilisés dans des serveurs. Selon leurs observations, Seagate et HGST sont souvent pointés du doigt pour leur taux de défaillance élevé, tandis que Toshiba et Western Digital se montrent plus fiables. Cela illustre bien que la fiabilité d’un disque dur peut varier considérablement selon son usage, sa capacité et les conditions d’utilisation.

 

Attention donc à bien comparer les disques selon votre utilisation.

Taux de défaillance moyen annualisé par marque de disque dur

Nos recommandations pour choisir un disque dur en toute sécurité

Pour limiter les risques de pannes et de perte de données, voici quelques recommandations basées sur notre expérience :

  • Préférez les disques CMR aux disques SMR : Les disques utilisant la technologie SMR représentent 60 % des réceptions dans notre laboratoire, contre seulement 40 % pour les disques CMR. Le CMR reste donc une option plus fiable pour le stockage de données sensibles. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre article dédié !

  • Optez pour des capacités raisonnables : Les disques de très grande capacité sont plus sujets aux pannes. Si possible, répartissez vos données sur plusieurs disques plutôt que sur un seul disque de grande taille.

  • Sauvegardez régulièrement vos données : Quelle que soit la marque ou le modèle choisi, aucun disque dur n’est infaillible. Une bonne stratégie de sauvegarde (local et cloud) est essentielle pour protéger vos données.

En conclusion

En 2024, les disques durs Seagate & Toshiba sont ceux que nous voyons le plus souvent dans notre laboratoire pour des problèmes de fiabilité. Les Western Digital SMR sont également à surveiller de près. Bien que ces observations ne soient pas exhaustives, elles permettent d’identifier certaines tendances et de mieux comprendre les risques liés à certains modèles. La technologie CMR, les capacités raisonnables et une bonne stratégie de sauvegarde restent les meilleurs alliés pour éviter la perte de données.

Restez informés, faites des choix éclairés et surtout, n’oubliez pas de sauvegarder vos données !

 

Et en cas de doute, n’hésitez pas à utiliser notre logiciel spécialisé pour vérifier l’état de santé de votre disque dur, Smart Disk Checker !

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Les SSD les moins fiables de 2024 https://www.recoveo.com/les-ssd-les-moins-fiables-de-2024/ Thu, 19 Dec 2024 09:46:16 +0000 https://www.recoveo.com/?p=16331 Pourquoi cet article ? Avant toute chose, précisons que cet article n’est ni sponsorisé ni influencé par les fabricants de SSD. Les informations présentées ici proviennent exclusivement du retour d’expérience de notre laboratoire Recoveo, spécialisé dans la récupération de données. Chaque année, nous recevons des centaines de SSD défectueux, ce qui nous permet d’identifier les […]

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Pourquoi cet article ?

Avant toute chose, précisons que cet article n’est ni sponsorisé ni influencé par les fabricants de SSD. Les informations présentées ici proviennent exclusivement du retour d’expérience de notre laboratoire Recoveo, spécialisé dans la récupération de données.

Chaque année, nous recevons des centaines de SSD défectueux, ce qui nous permet d’identifier les modèles les plus sujets aux pannes.

Cet article a pour objectif de vous présenter ces modèles, afin que vous puissiez éviter les pertes de données potentielles. Il est important de noter que la fiabilité d’un SSD ne dépend pas uniquement de ses composants internes : l’usage ou les conditions d’utilisation peuvent également entraîner des pannes. Cependant, certains modèles présentent des problèmes de fabrication ou des faiblesses structurelles qui les rendent plus vulnérables.

Les SSD les moins fiables en 2024 : notre analyse

D’après les données collectées par notre laboratoire, certaines marques et modèles de disques durs reviennent régulièrement pour des problèmes de fiabilité. Ces SSD sont ceux que nous voyons le plus souvent dans nos laboratoires.  Voici le retour de nos experts pour l’année 2024 :

SanDisk : une fiabilité toujours problématique

Les SSD SanDisk, en particulier les modèles Extreme Pro Portable, continuent de figurer parmi les plus reçus dans notre laboratoire. Ces SSD sont très populaires grâce à leur compacité et leurs performances annoncées, mais leur fiabilité laisse à désirer.

Les problèmes récurrents incluent des pannes électroniques et des déconnexions intempestives. Ces problèmes semblent liés à des défauts de conception, comme nous l’avons expliqué dans notre article détaillé sur les SSD SanDisk à lire ici. Si vous possédez un de ces modèles, soyez particulièrement vigilant quant à la sauvegarde de vos données.

SSD SanDisk défaillants

  • SanDisk Extreme Portable
  • SanDisk Extreme Pro Portable
  • SanDisk SSD Plus

Numéros de modèles concernés

  • SanDisk Extreme Pro Portable 1To SDSSDE81-1T00
  • SanDisk Extreme Pro Portable 2To SDSSDE81-2T00
  • SanDisk Extreme Pro Portable 4To SDSSDE81-4T00 / SDSSDE61-4T00
  • SanDisk SSD Plus 480Go SDSSDA-480G
  • SanDisk  SSD Plus 120Go SDSSDA-120G
  • Etc.

Kingston et Crucial : une deuxième place partagée

Les SSD Kingston et Crucial occupent ensemble la deuxième place de notre classement. Ces deux marques, très populaires pour leurs modèles abordables, souffrent de problèmes similaires sur certaines séries.

  • Kingston : Les séries A400 et UV400 sont particulièrement concernées. Ces SSD, souvent choisis pour leur prix attractif, présentent des problèmes liés à la qualité des contrôleurs et des puces mémoire. Les pannes les plus fréquentes incluent des erreurs de lecture/écriture et des défaillances électroniques.
  • Crucial : Les modèles BX500 et MX500 sont régulièrement envoyés dans notre laboratoire. Bien que performants sur le papier, ces SSD présentent des faiblesses au niveau des composants, notamment des puces NAND TLC de qualité variable.

SSD Crucial / Kingston à problèmes

  • Kingston A400
  • Kingston UV400
  • Crucial BX500
  • Crucial MX500

Numéros de modèles concernés

  • Kingston A400 480 Go SA400S37/480G
  • Kingston UV400 240Go SUV400S37/240G
  • Crucial BX500 240Go CT240BX500SSD1
  • Crucial MX500 250Go CT250MX500SSD1

Samsung : une fiabilité honorable malgré le volume

Avec un volume de ventes parmi les plus élevés du marché, les SSD Samsung s’en sortent plutôt bien en termes de fiabilité. Nous recevons relativement peu de SSD Samsung dans notre laboratoire par rapport à leur popularité. Cela témoigne d’un meilleur contrôle qualité et d’une conception plus robuste.

Cependant, certains modèles de la marque, notamment les SSD d’entrée de gamme, peuvent présenter des problèmes de performance ou des pannes prématurées, bien que ces cas restent minoritaires. Si vous cherchez un SSD fiable, Samsung reste une valeur sûre, surtout pour les séries PRO.

SSD Samsung à surveiller

  • Samsung 870 EVO
  • Samsung 850 EVO

Numéros de modèles concernés

  • Samsung 870 EVO 500Go MZ-77E500
  • Samsung 850 EVO 250Go MZ-75E250

Attention également aux SSD Intel Optane

Une autre tendance notable cette année concerne les SSD Intel Optane intégrés dans de nombreux PC portables. Ces SSD représentent un nombre significatif de cas reçus dans notre laboratoire. Les problèmes sont souvent liés à des défaillances électroniques ou à des corruptions de données. Bien que ces SSD soient théoriquement performants, leur conception spécifique semble poser problème, notamment en cas d’utilisation intensive.

Quelle marque ou modèle choisir pour un SSD fiable ?

La question de savoir quel SSD choisir pour garantir une meilleure fiabilité reste complexe. Chez Recoveo, nous ne pouvons pas réellement répondre à cette question, car notre analyse repose uniquement sur les SSD que nous recevons… et non sur ceux qui fonctionnent parfaitement ! Cependant, voici quelques conseils pour vous aider à faire un choix éclairé :

  • Prix et source : Méfiez-vous des SSD très bon marché. Ils peuvent être des contrefaçons ou de mauvaise qualité, surtout lorsqu’ils sont achetés sur des sites sans vendeurs officiels. Privilégiez les plateformes reconnues et les fabricants comme Samsung ou Intel.

  • Marque et fabricant : Optez pour des marques réputées et bien établies. Certaines marques sont uniquement des assembleurs et ne maîtrisent pas entièrement la qualité des composants utilisés.

  • Typologie des composants : Par le passé, il était conseillé de privilégier les SSD avec des mémoires SLC ou MLC, réputées plus durables. Cependant, ces technologies sont de plus en plus rares. Aujourd’hui, il est préférable de se concentrer sur le fabricant et le prix : un SSD plus cher est souvent synonyme de composants de meilleure qualité. Pour en savoir plus sur les différence entre les qualités de composants, rendez vous sur notre article dédié !

  • Capacité et usage : Évaluez vos besoins réels. Les SSD de très grande capacité peuvent être plus sujets aux pannes en raison de leur complexité accrue. Si possible, répartissez vos données sur plusieurs disques pour limiter les risques.

Enfin, n’oubliez jamais l’importance de sauvegarder régulièrement vos données. Quelle que soit la marque ou le modèle choisi, aucun SSD n’est infaillible. Une bonne stratégie de sauvegarde, incluant des copies locales et dans le cloud, est essentielle pour protéger vos fichiers les plus précieux.

Aujourd’hui, il existe de nombreux guides d’achat et tests de SSD disponibles en ligne, comme celui de Backblaze. Cependant, ces ressources se concentrent souvent sur des critères comme la vitesse de transfert, la capacité ou encore le rapport qualité-prix. Bien qu’utiles, ces tests ne reflètent pas toujours la fiabilité réelle des modèles sur le long terme. Peu d’études approfondies se penchent sur la durabilité ou les risques de panne des SSD, ce qui complique le choix pour les consommateurs soucieux de protéger leurs données.

 

Attention donc à bien prendre en compte votre usage en premier lieu et à respecter les critères énumérés ci-dessus !

Backblaze SSD fiabilité

En conclusion

En 2024, les SSD SanDisk, Kingston, Crucial et Intel Optane figurent parmi les modèles les plus récurrents dans notre laboratoire pour des problèmes de fiabilité. Cependant, ces observations doivent être nuancées par l’usage et les conditions d’utilisation des SSD concernés.

Pour choisir un SSD fiable, concentrez-vous sur la marque, la qualité des composants et l’origine du produit. Enfin, n’oubliez jamais que la meilleure protection contre la perte de données reste une sauvegarde régulière.

Soyez vigilants et faites des choix éclairés pour protéger vos données précieuses !

 

Et en cas de doute, n’hésitez pas à utiliser notre logiciel spécialisé pour vérifier l’état de santé de votre SSD, Smart Disk Checker !

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Récupérer des données serveur : guide pratique https://www.recoveo.com/recuperer-donnees-serveur-guide-pratique/ Wed, 13 Nov 2024 16:18:50 +0000 https://www.recoveo.com/?p=16012 La récupération de données depuis un serveur est souvent vitale pour les entreprises et les particuliers, surtout face à une perte accidentelle ou une défaillance technique. Que ce soit pour un serveur NAS, RAID, SAN, ou tout autre type de serveur de stockage, savoir comment restaurer ses fichiers peut sauver des heures de travail précieux. Différentes techniques et conseils peuvent vous êtres utiles […]

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La récupération de données depuis un serveur est souvent vitale pour les entreprises et les particuliers, surtout face à une perte accidentelle ou une défaillance technique. Que ce soit pour un serveur NASRAIDSAN, ou tout autre type de serveur de stockage, savoir comment restaurer ses fichiers peut sauver des heures de travail précieux. Différentes techniques et conseils peuvent vous êtres utiles pour récupérer vos données efficacement.

Premières étapes lors d'une perte de données

Face à la perte de données, il est essentiel de ne pas paniquer et de suivre des étapes structurées. Une réaction précipitée pourrait aggraver le problème. Il est courant de vouloir redémarrer le serveur ou d’utiliser des logiciels de récupération génériques après une perte de données. Toutefois, ces actions peuvent aggraver la situation en écrivant par-dessus les fichiers supprimés ou en corrompant davantage les données. Évitez également d’installer de nouveaux logiciels sur le serveur affecté, car cela peut altérer les secteurs contenant les données perdues. Chaque action doit être minutieusement réfléchie pour ne pas compromettre les chances de récupération.

 

Voici quelques conseils pour éviter des erreurs courantes , afin de maximiser les chances de succès, il est recommandé de :

 

  • Identifier la cause de la perte de données (panne matérielle, effacement accidentel, virus, etc.).
  • Arrêter immédiatement l’utilisation du serveur pour éviter d’écrire par-dessus les données supprimées.
  • Consulter des experts en récupération de données si la situation semble trop complexe ou si vous n’êtes pas sûr de la démarche à suivre.

Évaluation des dommages

L’ évaluation des dommages est une étape primordiale et indispensable. Elle permet de déterminer l’étendue de la corruption ou de la suppression des données et d’adapter les solutions de restauration. En cas de disque défectueux dans un serveur RAID, il est souvent possible de reconstruire les données en utilisant les disques restants.

 

Prenez le temps d’analyser la situation calmement pour choisir la méthodologie adaptée. En fonction du type de serveur (RAID, NAS, SAN) et de pannes, les approches peuvent varier.

Utilisation d'outils de récupération

Il existe plusieurs logiciels spécialisés pouvant aider à la récupération des données serveur. Ces outils varient selon le système d’exploitation et le type de serveur que vous utilisez.


Recoveo propose une suite de logiciels performants spécifiquement conçus pour la récupération de données serveurs. Hexascan, par exemple, permet une analyse en profondeur des systèmes RAID endommagés et identifie les secteurs de données corrompus afin de restaurer efficacement les informations critiques. Ce logiciel est idéal pour les cas de pannes matérielles où la précision est essentielle.


Smart Disk Checker, quant à lui, réalise un diagnostic préalable de l’état des disques durs et SSD dans les configurations SAN et NAS, identifiant les anomalies sur les unités de stockage avant que la corruption ne se propage.


Ces deux logiciels sont compatibles avec plusieurs systèmes d’exploitation, tels que Windows, Linux et macOS, et prennent en charge une variété de formats de fichiers, y compris NTFS, HFS+, EXT4, et FAT32. Leur polyvalence permet une utilisation optimale sur différents types de serveurs. Avec ces logiciels, Recoveo propose des solutions fiables et performantes adaptées aux besoins de récupération les plus exigeants des entreprises et des particuliers.

Procédures spécifiques pour différents types de serveurs

Serveur RAID

Les serveurs RAID (Redundant Array of Independent Disks) sont largement utilisés pour leur redondance et performance. Toutefois, la récupération de données sur ces systèmes requiert souvent une connaissance approfondie des niveaux RAID. L’identification du niveau RAID (0, 1, 5, 6, 10, etc.) est indispensable avant toute action.

En général, voici les étapes à suivre :

 

  • Déterminer le type de RAID utilisé et identifier le disque défectueux.
  • Remplacer le disque défectueux si nécessaire et utiliser un contrôleur RAID pour reconstituer l’ensemble.
  • Si la reconstruction automatique échoue, envisager des outils de récupération professionnels.

Pour les serveurs RAID, il est impératif d’éviter toute opération de reconstruction si un ou plusieurs disques sont défaillants. En tentant de reconstituer un RAID sans vérification préalable, vous risquez d’endommager les autres disques de l’ensemble. Il est souvent préférable de consulter un professionnel avant d’entreprendre une récupération.

 

  • RAID 0 : En raison de l’absence de redondance, une récupération RAID 0 nécessite une attention particulière. Chaque disque est essentiel à la reconstruction des données.
  • RAID 1 : La redondance offerte par le miroir RAID 1 simplifie la récupération, mais en cas de panne simultanée des deux disques, la procédure peut se complexifier.
  • RAID 5 et RAID 6 : La reconstitution de ces configurations RAID doit être effectuée avec soin, car une erreur peut entraîner une perte de parité, rendant la récupération extrêmement difficile.
  • RAID 10: Bien que plus robuste, un RAID 10 nécessite une récupération minutieuse pour ne pas altérer les deux niveaux de disques (miroir et répartition).

Serveur NAS

Un serveur NAS (Network Attached Storage) se distingue par sa connectivité réseau et facilité d’accès partagé. La récupération de fichiers supprimés sur un NAS peut néanmoins devenir complexe, surtout en raison de multiples utilisateurs simultanés. Évitez de réinitialiser ou de formater le NAS en cas de panne. Une telle action pourrait causer la perte irrémédiable des fichiers partagés et rendre la récupération plus complexe.

Voici quelques suggestions pratiques :

 

  • Vérifier les journaux de gestion du NAS pour identifier toute activité suspecte.
  • Utiliser les logiciels de fabrique souvent proposés par les fabricants pour diagnostiquer et récupérer les données.
  • Pour les situations plus compliquées, faire appel à des services spécialisés en récupération de NAS.

Serveur SAN

Les serveurs SAN (Storage Area Network) proposent une solution robuste pour centraliser le stockage. Bien que fiables, ces systèmes ne sont pas exempts de risques de pertes de données. En cas de dysfonctionnement, une approche systématique s’impose :

Conseils pour la récupération de données sur un SAN :

  • Analyser le réseau et chaque lien pour détecter d’éventuels points faibles.
  • Utiliser des outils basés sur SAN, tels que ceux développés par des fournisseurs spécialisés.
  • Collaborer avec des experts en réseaux de stockage pour une évaluation précise et des solutions adaptées.

Prévention et sauvegardes continues

Même si la récupération de données est souvent possible, la prévention reste le meilleur remède contre les pertes de données. Une stratégie de sauvegarde régulière et fiable peut minimiser l’impact des incidents imprévus. Pour une sécurité maximale des données, il est judicieux de stocker des copies de sauvegarde hors site, comme sur un serveur cloud. Les solutions cloud offrent une capacité de stockage évolutive, adaptée aux besoins de chaque entreprise, et permettent une accessibilité rapide en cas de sinistre. Vous pouvez consulter notre guide complet sur la sauvegarde 3-2-1 pour en savoir plus à ce sujet. Testez vos sauvegardes au moins une fois par trimestre. Des tests réguliers permettent de vérifier l’intégrité des fichiers et d’identifier d’éventuelles corruptions, ce qui évite les mauvaises surprises en cas de restauration.

Voici quelques recommandations :

 

  • Établir un plan de sauvegarde automatisé incluant des copies hors site pour pallier aux sinistres locaux.
  • Tester régulièrement les sauvegardes pour garantir leur intégrité et accessibilité.
  • Documenter toutes les procédures de sauvegarde et de récupération afin de réduire le temps de réponse en cas d’urgence.

Récupération après sinistre

La récupération de donnéesaprès un sinistre (incendie, inondation, panne majeure) nécessite une planification proactive. Un plan de reprise après sinistre (Plan de Reprise d’Activité (PRA) ou Disaster Recovery Plan (DRP) en anglais) doit être mis en place bien avant qu’une situation critique n’apparaisse.

Points essentiels dans un PRA :

 

  • Identification des actifs critiques et priorisation de la restauration de ces derniers.
  • Coordination avec les équipes IT et parfois externes pour assurer une réponse cohérente et rapide.
  • Prédéfinir des scripts et des procédures pour chaque scénario envisageable afin de minimiser le temps de reconstruction et remise en service des infrastructures.

Quand et pourquoi consulter des professionnels pour la récupération de données serveur ?

Parfois, malgré tous les efforts et précautions, la récupération de données serveur peut nécessiter l’intervention de spécialistes. Faire appel à des ingénieurs en récupération dotés des compétences et des équipements nécessaires peut faire toute la différence entre une récupération réussie et une perte irrémédiable. Lorsque des données serveurs sont perdues, il est tentant de chercher à les récupérer soi-même. Cependant, cela peut parfois compliquer davantage la situation, surtout en cas de pannes RAID ou NAS.

 

Pour une récupération fiable et sécurisée, nous vous conseillons de vous tourner vers un prestataire spécialisé. Chez Recoveo, nos experts en récupération de données serveurs mobilisent leur savoir-faire pour restaurer vos fichiers en toute sécurité. Faites appel à notre équipe pour bénéficier de solutions professionnelles et personnalisées adaptées à chaque type d’infrastructure serveur.

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Veeam Backup, un logiciel de sauvegarde pas si infaillible ? https://www.recoveo.com/veeam-backup-un-logiciel-de-sauvegarde-pas-si-infaillible/ Thu, 17 Oct 2024 12:31:11 +0000 https://www.recoveo.com/?p=15335 Dans le monde de la sauvegarde et de la protection des données, Veeam Backup & Replication est devenu un leader incontestable, utilisé par des milliers d’entreprises à travers le globe. Face à des solutions concurrentes comme Acronis, Veeam a su se démarquer grâce à ses fonctionnalités complètes, sa simplicité d’utilisation et ses capacités de réplication […]

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Dans le monde de la sauvegarde et de la protection des données, Veeam Backup & Replication est devenu un leader incontestable, utilisé par des milliers d’entreprises à travers le globe. Face à des solutions concurrentes comme Acronis, Veeam a su se démarquer grâce à ses fonctionnalités complètes, sa simplicité d’utilisation et ses capacités de réplication puissantes. Cependant, la domination du marché ne garantit pas une absence totale de problèmes. Veeam, comme tout logiciel, n’est pas exempt de failles et peut poser des défis, tant techniques que sécuritaires, à ses utilisateurs. Dans cet article, nous allons explorer certains des problèmes récurrents rencontrés avec Veeam, y compris les erreurs techniques, les failles de sécurité (CVE), et comment des solutions comme celles proposées par Recoveo peuvent aider à récupérer des données dans des situations critiques.

Une part de marché dominante, mais des problèmes techniques récurrents

Si Veeam se distingue par son intégration fluide dans les infrastructures IT modernes, il n’en reste pas moins qu’il présente parfois des problèmes techniques sérieux. En dépit de ses nombreux avantages, Veeam Backup & Replication n’est pas infaillible et peut poser des difficultés majeures pour la récupération des données en cas d’incident. En particulier, des erreurs de corruption des fichiers de sauvegarde et des vulnérabilités de sécurité peuvent compromettre la fiabilité de la solution.

Corruption des fichiers de sauvegarde : l'exemple du KB1886

L’un des problèmes les plus fréquemment signalés par les utilisateurs de Veeam est la corruption des fichiers de sauvegarde. Les fichiers .vbk (sauvegardes complètes), .vib (sauvegardes incrémentielles) et .vrb (sauvegardes incrémentielles reverse) constituent les principaux formats utilisés par Veeam pour stocker les données sauvegardées. Cependant, il arrive que ces fichiers deviennent corrompus et impossibles à restaurer.

Un exemple concret de cette situation est l’erreur KB1886, qui affiche le message critique :
« All instances of storage metadata are corrupted. »

veeam error all storage metadata are corrupted

Cette erreur survient généralement lorsque les métadonnées associées aux fichiers de sauvegarde sont irrémédiablement endommagées, rendant ainsi impossible toute tentative de restauration. Plusieurs causes peuvent être à l’origine de cette corruption : pannes matérielles, interruptions brutales des processus de sauvegarde, ou encore problèmes de configuration des systèmes de stockage.

Lorsqu’un fichier .vbk est corrompu, cela peut avoir des conséquences désastreuses pour l’entreprise, en particulier si aucune autre copie des données n’est disponible. La gestion de ce type de problème peut devenir un véritable casse-tête technique, nécessitant l’intervention d’experts spécialisés.

Failles de sécurité critiques dans Veeam : Les vulnérabilités CVE

En plus des problèmes techniques internes, Veeam fait face à des vulnérabilités de sécurité qui peuvent être exploitées par des cyberattaquants. Récemment, plusieurs failles critiques ont été identifiées dans Veeam Backup & Replication, exposant potentiellement les systèmes de sauvegarde à des intrusions malveillantes.

Le CERT-FR  ont ainsi alerté sur une série de failles qui affectent directement les utilisateurs de Veeam. L’une des vulnérabilités les plus graves, identifiée par le code CVE-2023-27532, concerne une faille dans le mécanisme d’authentification de Veeam. Cette faille permet à un attaquant non authentifié d’accéder à la base de données de configuration de Veeam, exposant ainsi des informations sensibles comme les identifiants de connexion aux serveurs sauvegardés. Une autre faille, CVE-2023-27530, permet l’exécution de code à distance (RCE), offrant la possibilité aux attaquants de compromettre totalement le système et d’exécuter des commandes malveillantes sur les serveurs sauvegardés.

Ces failles soulignent le besoin crucial de maintenir à jour le logiciel Veeam et d’appliquer rapidement les correctifs de sécurité proposés par l’éditeur. Cependant, même les utilisateurs les plus vigilants ne sont pas toujours à l’abri des attaques ciblant ces vulnérabilités.

Veeam-CVE-CERT-FR-Ransomware-05-2024
22 mai 2024
Veeam-CVE-CERT-FR-Ransomware2
5 mai 2024

Exploitation des vulnérabilités par les ransomwares : Akira et Fog

Les failles de sécurité identifiées dans Veeam ont récemment attiré l’attention des groupes de ransomware, notamment Akira et Fog. Ces groupes ont développé des tactiques visant à exploiter les failles CVE-2023-27532 et CVE-2023-27530 pour compromettre les sauvegardes des entreprises. En exploitant les vulnérabilités liées à l’exécution de code à distance, les attaquants parviennent à chiffrer les fichiers de sauvegarde stockés par Veeam, rendant ainsi leur restauration impossible sans paiement d’une rançon.

 

Nos experts ont déjà récupéré des données suite à l’attaque de ces ransomwares. Même si des sauvegardes régulières sont effectuées, elles peuvent être directement ciblées par des attaques si les systèmes de sauvegarde ne sont pas suffisamment protégés. Deux rapports récents, publiés par The Hacker News et Bleeping Computer, confirment que les groupes Akira et Fog exploitent activement ces failles, rendant la situation encore plus préoccupante pour les utilisateurs de Veeam.

vbk-ransomware-flocked

La réponse de Recoveo face à la corruption et aux ransomwares

Chez Recoveo, nous avons observé une augmentation significative des demandes liées à la corruption des fichiers de sauvegarde et aux attaques par ransomware ciblant Veeam. Qu’il s’agisse de fichiers .vbk corrompus ou de sauvegardes chiffrées par des ransomwares, notre équipe reçoit de plus en plus de cas où les utilisateurs se retrouvent incapables de restaurer leurs données critiques.

 

En réponse à cette situation, nous avons développé des outils internes spécialisés pour traiter les fichiers de sauvegarde Veeam corrompus ou chiffrés. Nos technologies permettent de réparer des fichiers Veeam endommagés, même lorsque des erreurs comme KB1886 sont présentes. Nous sommes capables de restaurer les métadonnées des fichiers corrompus, de sorte que les entreprises puissent récupérer leurs données perdues et reprendre leur activité au plus vite.

 

Dans les cas où les sauvegardes ont été chiffrées par des ransomwares, nous avons également réussi à mettre en place des solutions permettant, de contourner le chiffrement sans avoir à payer de rançon. Cette approche est particulièrement précieuse pour les entreprises qui sont victimes de cyberattaques exploitant les failles de sécurité de Veeam.

Conclusion : La sauvegarde ne suffit pas, il faut une stratégie de protection complète

Disposer d’une solution de sauvegarde performante telle que Veeam est un élément essentiel pour protéger les données de son entreprise. Cependant, comme nous l’avons vu, cela ne garantit pas une protection complète contre les défaillances techniques ou les cyberattaques. Les erreurs comme KB1886 et les vulnérabilités de type CVE-2023-27532 et CVE-2023-27530 rappellent que même les systèmes de sauvegarde peuvent être vulnérables.

Pour maximiser la sécurité des données, il est impératif d’adopter des stratégies de sauvegarde robustes, comme la règle du 3-2-1 ou sa version améliorée, le 3-2-1-1-0. Pour rappel, la règle 3-2-1 préconise de conserver trois copies des données, sur deux types de supports différents, avec une copie située hors site. La version 3-2-1-1-0, recommandée par Veeam, ajoute une sauvegarde immuable ou totalement isolée (air-gapped) et un contrôle régulier de l’intégrité des données, garantissant ainsi qu’aucune corruption n’est présente. Retrouvez notre guide sur les règles de sauvegardes !

Enfin, en cas de problème majeur, il est essentiel de pouvoir compter sur des experts capables de restaurer vos données. Chez Recoveo, nos spécialistes sont prêts à intervenir n’importe quand (24/7/365) pour aider les entreprises à récupérer leurs données, que ce soit en cas de corruption de fichiers ou d’attaque par ransomware. Dans un monde où les menaces cybernétiques sont en constante évolution, il ne suffit plus d’avoir une sauvegarde : il faut s’assurer qu’elle est infaillible, et savoir vers qui se tourner en cas de besoin.

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SSD SanDisk Portable, toujours fragiles ! https://www.recoveo.com/ssd-sandisk-portable-toujours-fragiles/ Thu, 17 Oct 2024 09:37:39 +0000 https://www.recoveo.com/?p=15284 Défaillance des SSD SanDisk Portable Extrem et Extrem Pro : un risque de perte de données à ne pas sous-estimer Chez Recoveo, nous suivons de près les évolutions du marché des supports de stockage et les problèmes techniques qui peuvent impacter nos clients. En 2023, nous avons déjà publié un article concernant la récupération de […]

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Défaillance des SSD SanDisk Portable Extrem et Extrem Pro : un risque de perte de données à ne pas sous-estimer

Chez Recoveo, nous suivons de près les évolutions du marché des supports de stockage et les problèmes techniques qui peuvent impacter nos clients. En 2023, nous avons déjà publié un article concernant la récupération de données sur un SSD SanDisk Portable 1To après un cas client significatif. Depuis, nous avons observé une recrudescence de cas similaires, principalement liés à des défaillances des modèles SanDisk Portable Extreme et Extreme Pro, principalement les numéros SDSSDE61 et SDSSDE81. Nous ne sommes pas les seuls à l’avoir identifié, comme l’indique les articles d’IT Connect, de LaptopSpirit, ou encore sur les forums Reddit.

 

Les deux modèles les plus touchés sont les SSD SanDisk Portable Extrem et Extrem Pro

SanDisk SSD Portable Extrem
SanDisk SSD Portable Extrem Pro

Dans cet article, nous allons revenir sur ces problématiques de défaillances physiques des SSD SanDisk, leurs conséquences pour les utilisateurs, ainsi que sur les aspects techniques qui expliquent ces pannes. Enfin, nous rappellerons les bonnes pratiques de sauvegarde pour éviter de se retrouver dans une situation de perte de données irrécupérable.

Les impacts de la défaillance – Quand la promesse de fiabilité n’est pas tenue

Les disques SSD, et en particulier les modèles portables comme les SanDisk Portable Extreme et Extreme Pro, sont souvent considérés comme des solutions de stockage fiables et résistantes. Ils sont destinés aux professionnels comme aux particuliers, qui recherchent un moyen sécurisé de transporter et d’accéder à leurs données à tout moment. Cependant, malgré ces promesses, un nombre croissant d’utilisateurs se retrouvent confrontés à une perte de données soudaine, sans possibilité immédiate de récupération.

Dans notre laboratoire, nous recevons de plus en plus de ces SSD SanDisk  présentant des pannes physiques. Les conséquences sont souvent dramatiques pour les utilisateurs, qu’il s’agisse de professionnels de la création qui perdent des projets en cours, ou de particuliers qui voient disparaître des souvenirs précieux. Ces pannes surviennent généralement sans signe avant-coureur, rendant toute tentative de récupération via des moyens classiques comme les logiciels de récupération de données impossible.

 

Les modèles touchés sont les suivants :

  • SanDisk Extreme Portable 4TB (SDSSDE61-4T00)

  • SanDisk Extreme Pro Portable 4TB (SDSSDE81-4T00)

  • SanDisk Extreme Pro Portable 2TB (SDSSDE81-2T00)

  • SanDisk Extreme Pro Portable 1TB (SDSSDE81-1T00)

  • Western Digital My Passport 4TB (WDBAGF0040BGY

perte de donnees ssd sandisk portable extrem pro

Les utilisateurs nous rapportent des symptômes tels que l’impossibilité de monter le ssd sur leur ordinateur, des déconnexions intempestives ou encore des messages d’erreurs de formatage. Face à ces situations, il devient crucial de rappeler l’importance de la sauvegarde régulière des données, ainsi que de connaître les causes potentielles de ces défaillances pour les éviter.

Les origines techniques des pannes

Les pannes observées sur les modèles SanDisk Portable Extreme et Extreme Pro semblent être directement liées à des défauts de conception ou de mise à jour, comme l’a souligné un article récent de MacGeneration. Dans le cadre de nos analyses en laboratoire, nous avons identifié plusieurs causes fréquentes de ces pannes :

Problèmes liés à l’alimentation

Certains utilisateurs ont signalé des pannes après avoir utilisé le disque avec des appareils délivrant une alimentation instable ou insuffisante. Cela peut endommager le circuit d'alimentation interne du SSD. Nous vous recommandons de bien utiliser le câble d'origine et de faire attention à l'alimentation de votre SSD. Voir le sujet sur le forum SanDisk

Surchauffe et gestion thermique

Les modèles portables sont conçus pour être compacts, mais cette miniaturisation peut poser des problèmes de dissipation thermique. Une utilisation prolongée ou dans des environnements chauds peut provoquer une surchauffe des composants, menant à des pannes prématurées, impliquant potentiellement une perte des données. Découvrez notre article dédié.

Problème de micrologiciel / Corruption firmware

Le firmware (ou micrologiciel) est un petit programme qui est en quelque sorte le cerveau de votre SSD. Il est mis à jour par le fabricant régulièrement mais il arrive fréquemment que certaines actualisations provoquent des pertes de données. Le support SanDisk en a parlé dans cet article.

Défaut de fabrication / Défaillance électronique

Dans de nombreux cas, il s’agit de problèmes au niveau du contrôleur de mémoire ou de la carte électronique du SSD. Ces composants sont essentiels pour gérer la lecture et l’écriture des données.
Certains lots de SSD pourraient présenter des faiblesses structurelles, comme l’utilisation de composants défectueux ou de qualité inférieure. Ces défauts ne sont pas toujours détectés immédiatement et se manifestent après plusieurs mois d’utilisation. Voir le Reddit dédié.

Pour nos clients qui envoient ces supports en réparation, nous effectuons des analyses approfondies et des interventions complexes pour tenter de récupérer les données. Cependant, il est à noter que certaines défaillances physiques peuvent rendre la récupération impossible, notamment si les composants critiques sont irrémédiablement endommagés par des interventions non maitrisées.

ssd sandisk extrem pro issue
ssd sandisk extrem pro issue

Images issues de l’article de https://futurezone.at/produkte/sandisk-ssd-ausfaelle-western-digital-attingo-datenrettung-problem-hardware/402664391

La règle d'or de la sauvegarde – 3-2-1

Face aux risques de perte de données, qu’il s’agisse d’une défaillance matérielle comme celles des SanDisk Portable Extreme et Extreme Pro, ou d’autres types de pannes, il est essentiel de mettre en place une stratégie de sauvegarde solide. Chez Recoveo, nous recommandons à tous nos clients de suivre la règle de sauvegarde 3-2-1 :

– 3 copies de vos données : une copie principale et deux copies de sauvegarde.

– Ces copies doivent être stockées sur 2 types de supports différents (par exemple, un disque dur externe et un NAS).

– 1 copie doit être stockée hors site, dans le cloud ou dans un autre lieu afin d’éviter les risques liés (incendie, inondation, etc.)

Retrouvez notre article sur le sauvegarde ici

Cette stratégie permet de réduire considérablement les risques de perte de données, même en cas de panne de votre support principal.

En résumé, bien que les modèles SanDisk Portable Extreme et Extreme Pro soient des outils performants, ils ne sont pas exempts de défauts. Si vous utilisez ces dispositifs, nous vous recommandons vivement d’effectuer des sauvegardes régulières et de rester vigilant quant aux symptômes d’une éventuelle défaillance. En cas de problème, n’hésitez pas à nous contacter pour évaluer les solutions disponibles.

Vous pouvez nous joindre via notre site pour toute demande d’expertise ou d’assistance. 

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Opération ImpactCyber : pourquoi les TPE-PME doivent agir face aux ransomwares https://www.recoveo.com/operation-impactcyber-pourquoi-les-tpe-pme-doivent-agir-face-aux-ransomwares/ Wed, 16 Oct 2024 16:04:00 +0000 https://www.recoveo.com/?p=15320 Les petites et moyennes entreprises (TPE-PME) en France représentent une part énorme du tissu économique. Cependant, elles sont de plus en plus exposées aux menaces cybersécuritaires. Face à cette recrudescence des cyberattaques, il devient essentiel pour ces entités de renforcer leur sécurité informatique. C’est pourquoi Cybermalveillance.gouv.fr, en partenariat avec des acteurs comme le Club EBIOS, […]

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Les petites et moyennes entreprises (TPE-PME) en France représentent une part énorme du tissu économique. Cependant, elles sont de plus en plus exposées aux menaces cybersécuritaires. Face à cette recrudescence des cyberattaques, il devient essentiel pour ces entités de renforcer leur sécurité informatique. C’est pourquoi Cybermalveillance.gouv.fr, en partenariat avec des acteurs comme le Club EBIOS, la CPME, le MEDEF et l’U2P, a lancé l’opération ImpactCyber. Ce programme, qui marque le lancement du CyberMois 2024, a pour objectif d’aider les TPE-PME à évaluer leur niveau de protection et à leur fournir des ressources concrètes pour se défendre efficacement. Découpée en trois volets, cette initiative propose une évaluation du niveau de préparation des entreprises, une campagne de sensibilisation, ainsi qu’un mémento avec des conseils pratiques et des témoignages. L’opération ImpactCyber, lancée pour soutenir cette cause, est donc un excellent point de départ pour améliorer la sécurité des entreprises faces aux menaces en constante augmentation des ransomwares.

Étude OpinionWay : comprendre les risques cyber

Les TPE-PME, représentant 99 % du tissu économique avec plus de 4 millions d’entreprises en France, sont tout autant exposées aux cyberattaques que les grandes entreprises. Pourtant, elles demeurent souvent sous-préparées, avec des mesures de protection insuffisantes, ce qui en fait des cibles privilégiées pour les cybercriminels. Afin de mesurer leur niveau de préparation, Cybermalveillance.gouv.fr a mandaté OpinionWay pour mener une enquête. Réalisée entre juin et juillet 2024, cette étude a interrogé 513 entreprises françaises de moins de 250 salariés, permettant ainsi de dresser un bilan détaillé de leur gestion de la cybersécurité et des risques qui pèsent sur ces structures.

Une vulnérabilité marquée

Bien que les entreprises soient de plus en plus conscientes des risques cyber, les mesures concrètes restent insuffisantes. Près de 61 % des TPE-PME se déclarent faiblement protégées ou incapables d’évaluer leur niveau de sécurité. Pire encore, 62 % des entreprises des interrogées estiment être faiblement exposées aux risques de cyberattaque, alors que les statistiques montrent une réalité différente.

Étude ImpactCyber, estimation par les entreprises de leur exposition aux ransomwares

Pourtant parmi les 15% des entreprises qui ont déjà fait face à un incident de sécurité informatique les principales vulnérabilités proviennent d’attaques courantes telles que :

Ces brèches permettent souvent aux attaquants d’accéder à des données sensibles, mettant ainsi en péril la survie même de l’entreprise concernée. Malheureusement, près de 43 % des entreprises touchées par un incident de cybersécurité ne savent pas identifier la cause de l’attaque, ce qui aggrave les conséquences.

 

Dans ce contexte, nos services de récupération de données deviennent essentiels pour les entreprises frappées par des ransomwares, leur permettant de limiter les impacts comme la perte de données (25 %) et la destruction de fichiers (12 %).

Des conséquences lourdes

Les impacts d’une cyberattaque ne sont pas anecdotiques et peuvent se révéler dévastateurs pour les TPE-PME. 15 % des entreprises interrogées ont déjà vécu un incident de sécurité au cours de l’année passée qui les a affectées, à divers degrés :

  • Interruption d’activité (35 % des cas),
  • Vol de données (25 %),
  • Atteinte à la réputation (17 %),
  • Pertes financières (15 %),
  • Destruction de données (12 %).
Conséquences des cyberattaques selon l'étude ImpactCyber

Pour celles n’ayant pas encore été touchées, le risque de destruction ou vol de données est une des plus grandes craintes (94 %), tout comme la crainte d’une perte financière (94%), l’interruption d’activité (90 %) et l’atteinte à l’image de l’entreprise (80 %). La prise de conscience est là, mais l’anticipation et les moyens de protection ne sont pas à la hauteur, laissant souvent les entreprises sans défense face aux conséquences.

 

Nos services de récupération de données sont conçus pour répondre à ces situations critiques, en aidant les entreprises à récupérer leurs fichiers sensibles après une attaque, notamment dans le cadre de ransomwares.

Budget et préparation : des lacunes inquiétantes

La majorité des TPE-PME sous-estiment l’importance de la cybersécurité dans leur budget. 68 % des entreprises allouent moins de 2 000 euros par an à leur sécurité informatique. De plus, 72 % n’ont aucun salarié dédié à cette tâche, et dans 82 % des cas, c’est le chef d’entreprise qui s’occupe de l’informatique. Ce manque de ressources internes complique la gestion des incidents et l’implémentation de solutions de sécurité adaptées.

 

En matière d’équipement, 53 % des entreprises ignorent si leurs solutions actuelles sont efficaces ou non. Et malgré ces lacunes, seulement 10 % prévoient d’augmenter leur budget de cybersécurité.

Parmi les freins mis en avant par 46% des entreprises pour atteindre un bon niveau de protection, les interrogés citent notament :

  • Le manque de temps (60%) ;
  • Le manque de connaissances / expertise (56%) ;
  • Le manque de budget (53%) ;
  • Ou encore ne pas savoir pas vers qui se tourner (34%).
Les freins à une meilleure cybersécurité selon l'étude CyberImpact

Nos services, en collaboration avec les experts en sécurité, sont là pour combler cette lacune, notamment en offrant des solutions adaptées de récupération de données post-incident, permettant ainsi de limiter les impacts sur l’activité des entreprises.

une expertise reconnue

Cybermalveillance.gouv.fr assiste les victimes de cybermalveillance et les informe sur les menaces numériques et les moyens de s’en protéger. Recoveo est référencé sur la plateforme et contribue à la reprise d’activité de nombreuses victimes.

Recoveo est membre du CLUSIF, du CLUSIR, et de la Fédération Française de la Cybersécurité. Ces labels marquent notre engagement à vous accompagner dans la reprise de votre activité par des moyens techniques les plus rapides possibles, sans payer la rançon.

logo clusif

Campagne ImpactCyber : une sensibilisation nécessaire

Conscients des risques que courent les TPE-PME face aux cybermenaces, Cybermalveillance.gouv.fr et ses partenaires ont lancé la campagne ImpactCyber pour inciter les entreprises à se protéger avant qu’il ne soit trop tard. Cette campagne se distingue en mettant en scène les conséquences concrètes d’une cyberattaque à travers les yeux des clients d’entreprises victimes.

 

Au cœur de cette campagne, un message fort : une cyberattaque ne touche pas seulement l’entreprise, mais impacte aussi ses clients. Pour illustrer ce point, trois vidéos percutantes mettent en lumière les conséquences réelles que peuvent subir des entreprises victimes, à travers le regard de leurs clients.

 

Prenons l’exemple d’Antoine, fromager d’une PME de 50 salariés, dont l’activité a été paralysée par une attaque ransomware pendant plus d’un mois. Le témoignage de ses clients, qui dépendaient de son activité, illustre à quel point ces attaques peuvent ruiner non seulement la réputation mais aussi la pérennité de l’entreprise.

Cette approche souligne une vérité souvent négligée : les cyberattaques ne mettent pas seulement en péril les données de l’entreprise, elles menacent aussi son réseau client et sa réputation. C’est pourquoi la récupération de données, tout comme la prévention, sont des étapes essentielles pour garantir la continuité des activités d’une entreprise après une attaque.

Actions concrètes pour une meilleure protection

Pour faire face aux cyberattaques et éviter les lourdes conséquences qu’elles peuvent entraîner, il est impératif pour les TPE-PME d’adopter des mesures de sécurité adaptées à leur taille et à leurs ressources. La mise en œuvre de protections efficaces n’est pas un luxe réservé aux grandes entreprises ; il en va de la survie de toute entreprise, peu importe sa taille.

 

La campagne ImpactCyber, avec ses vidéos et ses supports de communication, est un excellent point de départ pour sensibiliser non seulement les dirigeants, mais aussi leurs équipes. Ces ressources sont facilement accessibles et peuvent être partagées au sein de l’entreprise.

Mémento ImpactCyber : un guide indispensable pour les TPE-PME

Le troisième volet de la campagne ImpactCyber, le Mémento, est un document conçu spécifiquement pour les TPE-PME. Il propose une synthèse claire et détaillée des principaux enseignements de l’enquête menée avec OpinionWay, tout en mettant en avant des récits d’entreprises ayant été victimes de cyberattaques et offrant des conseils pratiques pour se prémunir contre les attaques de ransomwares.

 

Ce mémento disponible au téléchargement en cliquant sur ce lien, est une véritable feuille de route pour toute entreprise souhaitant mieux comprendre les menaces et prendre des mesures concrètes pour y faire face.

 

Le slogan de la campagne résume parfaitement cette démarche : « TPE/PME FACE AUX CYBERATTAQUES, pour garder vos clients, protégez-vous dès maintenant.« 

Sensibilisation et formation

Former ses équipes est l’une des mesures les plus efficaces pour limiter les risques. Une attaque réussie débute souvent par une erreur humaine. En sensibilisant vos collaborateurs, vous réduisez considérablement les chances qu’un ransomware ou un virus puisse pénétrer dans vos systèmes. La campagne ImpactCyber offre de nombreuses ressources gratuites et prêtes à l’emploi, incluant des vidéos, des affiches et des supports de communication, pour vous aider à diffuser ces bonnes pratiques.

Ressources humaines et budgétaires

Un autre facteur critique révélé par l’étude est le manque de personnel dédié à la cybersécurité. Pour pallier ce manque, il est recommandé de :

 

  1. Former régulièrement les employés aux bonnes pratiques de cybersécurité;
  2. Engager ou consulter des experts externes lorsque c’est possible;
  3. Allouer un budget spécifique à la sécurité informatique, même si celui-ci est modeste.

Stratégies de récupération après cyberattaque

Évaluer les impacts

Il est fondamental pour les entreprises de savoir évaluer les impacts possibles d’une cyberattaque. Selon l’étude, seuls 35 % des répondants se sentent capables de réaliser cette évaluation. Les entreprises doivent donc se familiariser avec les différents types de scénarios d’attaque et les techniques pour y répondre efficacement.

Plans de continuité et sauvegardes régulières

Parmi les mesures essentielles à mettre en place figurent la création de plans de continuité d’activité et la réalisation de sauvegardes régulières des données. Ces actions permettent de minimiser les interruptions en cas d’incident et assurent une récupération rapide des fichiers perdus ou corrompus.

Mon ExpertCyber : un service pour les PME

Faire appel à des prestataires certifiés permet d’aller plus loin dans la protection. Le programme Mon ExpertCyber, proposé par Cybermalveillance.gouv.fr, met en relation les entreprises avec des experts qui sauront auditer et sécuriser vos systèmes. Ce réseau de prestataires est spécialement formé pour répondre aux besoins des petites et moyennes entreprises.

 

Depuis son adhésion en 2019 à la Fédération Française de la Cybersécurité, Recoveo s’est positionné comme un acteur clé dans la récupération de données après une attaque. Nos experts interviennent rapidement pour restaurer vos fichiers afin de pouvoir rétablir vos systèmes dans les plus brefs délais.

Vers une mobilisation collective

L’initiative ImpactCyber

ImpactCyber, à travers son programme structuré, incite les TPE-PME à agir collectivement. Cette initiative, soutenue par des organisations comme Cybermalveillance.gouv.fr et le MEDEF, souligne la nécessité de mobiliser tous les acteurs économiques autour de la cybersécurité.

Implication des acteurs économiques

La participation active de clubs comme EBIOS et des associations comme la CPME facilite cette transformation. Ensemble, ils travaillent à créer un cadre où chaque entreprise peut se sentir soutenue dans ses démarches de sécurisation. Le partage d’expériences et de ressources doit encourager les entreprises à ne plus voir la cybersécurité comme une charge, mais comme une assurance nécessaire à leur survie.

Perspectives et recommandations

Les TPE-PME doivent saisir cette opportunité pour repenser leur approche de la cybersécurité. Consolidation des équipes, formation, et investissements stratégiques sont autant de leviers à actionner. Face à des cybermenaces toujours plus sophistiquées, seule une démarche proactive et collective pourra véritablement limiter les dégâts et garantir une pérennité sereine aux entreprises françaises.

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La sauvegarde 3-2-1 : votre guide définitif pour sécuriser vos données https://www.recoveo.com/la-sauvegarde-3-2-1-votre-guide-definitif-pour-securiser-vos-donnees/ Tue, 01 Oct 2024 15:28:58 +0000 https://www.recoveo.com/?p=15060 Assurer la sécurité des données est un enjeu majeur pour toutes les entreprises. La perte de données peut entraîner des interruptions d’activité, des pertes financières considérables et même compromettre la survie de l’entreprise. Adopter une stratégie de sauvegarde adéquate est donc primordial. La sauvegarde 3-2-1 est bien connue pour être une méthode éprouvée dans la protection des données. Des outils […]

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Assurer la sécurité des données est un enjeu majeur pour toutes les entreprises. La perte de données peut entraîner des interruptions d’activité, des pertes financières considérables et même compromettre la survie de l’entreprise. Adopter une stratégie de sauvegarde adéquate est donc primordial. La sauvegarde 3-2-1 est bien connue pour être une méthode éprouvée dans la protection des données. Des outils comme Veeam et Acronis, et les dispositifs tels que les serveurs, RAID et NAS sont devenus indispensables pour le bon fonctionnement de toute entreprise.

Qu’est-ce que la sauvegarde 3-2-1 ?

La stratégie de sauvegarde 3-2-1 est une approche structurée qui garantit la sécurité et la disponibilité des données en cas de sinistre. Le concept repose sur trois règles fondamentales :

 

  • Avoir au moins trois copies des données (la donnée originale et deux copies de sauvegarde) : en ayant trois copies distinctes, on se protège contre des événements imprévus comme la corruption de données ou les ransomwares. Ces copies doivent être actualisées régulièrement pour garantir la fiabilité de leur contenu et éviter de restaurer des données obsolètes ou compromises, ce qui compromettrait leur utilité.
  • Stocker les copies sur deux supports différents : utiliser plusieurs supports de sauvegarde garantit que, même en cas de défaillance d’un support, une copie saine subsiste. Cela évite également les erreurs humaines, comme la suppression accidentelle de fichiers, si elles sont stockées sur un unique support, qu’il soit physique ou numérique.
  • Conserver une des copies hors site : garder une copie à distance permet de s’assurer que les données sont protégées contre les événements catastrophiques qui pourraient affecter un emplacement spécifique. Par exemple, en cas d’incendie dans vos bureaux, vos sauvegardes locales seraient détruites, mais une copie en cloud ou dans un centre de données externe vous permettrait une restauration rapide.

Pourquoi faire une sauvegarde 3-2-1 ?

Cette approche minimise les risques de perte de données causés par divers facteurs comme la défaillance matérielle, les erreurs humaines ou les cyberattaques. En ayant plusieurs copies stockées sur différents supports et à différents endroits, il devient beaucoup plus difficile pour une seule catastrophe de détruire toutes les copies des données sensibles.

 

La règle 3-2-1 assure une redondance efficace : si une sauvegarde est corrompue ou inaccessible, une autre peut prendre le relais immédiatement. Ce système limite les interruptions d’activité et renforce la résilience des systèmes en cas de défaillance inattendue ou d’attaque externe.

 

Les principes derrière cette stratégie

La première règle consiste à avoir trois copies pour prévenir la corruption simultanée de toutes vos sauvegardes. La deuxième encourage la diversification des supports afin de protéger contre les failles spécifiques à un type unique de support, et enfin la troisième garantit qu’en cas de sinistre physique sur le lieu principal, une copie restera intacte ailleurs.

Choisir le bon type de sauvegarde pour optimiser votre stratégie 3-2-1

Pour assurer la protection complète de vos données, il est essentiel de comprendre les différents types de sauvegardes disponibles et de savoir laquelle est la plus adaptée à vos besoins. Chacune d’elles présente des avantages et des inconvénients, selon vos exigences en matière de rapidité, d’espace de stockage et de temps de restauration.

 

  1. Sauvegarde complète : cette méthode implique de sauvegarder l’intégralité de vos données à chaque fois, offrant une restauration simple, mais exigeant beaucoup d’espace et de temps.
  2. Sauvegarde incrémentielle : plus rapide et économique, cette méthode ne sauvegarde que les nouvelles données ou celles qui ont été modifiées depuis la dernière sauvegarde. Cependant, la restauration peut prendre plus de temps, car elle doit compiler plusieurs versions successives.
  3. Sauvegarde différentielle : Moins rapide que l’incrémentielle mais plus rapide à restaurer, elle sauvegarde toutes les modifications depuis la dernière sauvegarde complète, consommant ainsi plus d’espace, mais facilitant le processus de récupération.

 

La copie intégrale de vos fichiers, bien que plus lente, garantit une restauration rapide en cas de sinistre. Si vous privilégiez une solution plus légère, la méthode incrémentielle se concentre uniquement sur les données récemment modifiées. Pour un compromis entre rapidité et volume, la stratégie différentielle se révèle efficace en conservant les évolutions depuis la dernière copie complète.

 

Choisir le bon type de sauvegarde n’est que la première étape. Pour garantir une exécution fluide et des restaurations rapides, l’utilisation d’outils performants devient indispensable. C’est ici que des technologies comme celles proposées par Veeam ou Acronis entrent en jeu.

Outils et technologies de sauvegarde

Introduction des outils principaux

Pour mettre en œuvre efficacement une stratégie de sauvegarde 3-2-1, certaines solutions logicielles et matériels sont particulièrement recommandées. Parmi elles, Veeam et Acronis se démarquent par leurs fonctionnalités robustes et leur flexibilité. De plus, l’utilisation de serveurs dotés de RAID et de systèmes NAS permet d’améliorer significativement la résilience des données.

 

Acronis : protection des données intégrée

L’autre acteur majeur, Acronis, combine sauvegarde traditionnelle et cybersécurité avancée. Grâce à l’intégration de l’intelligence artificielle, Acronis détecte et prévient les menaces potentielles, tout en offrant des solutions de sauvegarde et de restauration efficaces. C’est un choix judicieux pour toute entreprise cherchant à se protéger contre les ransomwares et autres attaques ciblées.

La règle 3-2-1-1-0 par Veeam

La règle 3-2-1-1-0 : un pas supplémentaire vers une sécurité totale des données

Avec l’évolution des cyberattaques, notamment les ransomwares, la stratégie traditionnelle de sauvegarde 3-2-1 a été modifiée pour inclure des protections supplémentaires. La nouvelle règle 3-2-1-1-0 vient renforcer cette approche en ajoutant des niveaux de sécurité plus avancés pour prévenir les risques de corruption ou de perte de données.

 

  • 1 copie hors ligne : la première extension de la règle consiste à conserver une copie de vos données sur un support non connecté à Internet. Une copie « air-gapped » (hors ligne), telle qu’une sauvegarde sur bande magnétique ou un stockage immuable en cloud, protège les données contre les cyberattaques directes, car ces supports sont inaccessibles depuis le réseau. Les solutions de sauvegarde et restauration doivent permettent de configurer des sauvegardes immuables pour s’assurer que les données ne peuvent être modifiées ou supprimées.
  • 0 erreur : une sauvegarde ne peut être considérée comme fiable sans des tests réguliers pour vérifier leur intégrité. La règle 0 impose une surveillance et des tests systématiques pour garantir que toutes les sauvegardes sont exemptes d’erreurs. Des outils comme Veeam offrent des fonctionnalités de vérification automatique des sauvegardes et de restauration rapide, assurant que vos données sont toujours récupérables en cas de sinistre.

Veeam : solution de sauvegarde et de reprise d’activité

Veeam est reconnu pour ses capacités avancées en matière de sauvegarde et de reprise après sinistre, s’intégrant parfaitement dans une stratégie 3-2-1-1-0. En plus de proposer des sauvegardes virtuelles, physiques et cloud, Veeam permet de configurer des sauvegardes immuables et des tests automatisés pour assurer l’intégrité des données. Cela s’aligne parfaitement avec les principes de la nouvelle règle 3-2-1-1-0, vous offrant une protection renforcée et une restauration rapide.

Configuration des serveurs, RAID et NAS pour une meilleure sauvegarde

Importance des serveurs

Les serveurs jouent un rôle central dans la gestion de grandes quantités de données. Leur utilisation permet de centraliser les ressources et de faciliter l’application des politiques de sauvegarde. Pour assurer la haute disponibilité et la protection des données, les entreprises combinent souvent l’utilisation de RAID et de périphériques NAS.

 

Systèmes RAID : Stratégie de redondance des données

Le RAID (Redundant Array of Independent Disks) est une technologie qui permet de combiner plusieurs disques durs pour former un seul système logique. Les configurations les plus courantes incluent RAID 0, 1, 5 et 10, chacune offrant différents niveaux de performances et de redondance. Par exemple, RAID 1 duplique les données sur deux disques (miroir), tandis que RAID 5 répartit les données et la parité sur trois disques ou plus, fournissant ainsi une tolérance aux pannes très fiable.

 

Utilisation des NAS pour une extension flexible

Un NAS (Network Attached Storage) est un dispositif de stockage attaché au réseau permettant un accès centralisé aux fichiers via TCP/IP. Il est extrêmement utile pour la sauvegarde car il peut être configuré facilement, évoluer selon les besoins et fournir un espace de stockage supplémentaire sans nécessiter de modification majeure de l’infrastructure existante. Un NAS compatible RAID améliore encore la fiabilité et la performance.

 

Quelles sont les limites des serveurs RAID et NAS pour la sauvegarde 3-2-1 ?

Si le RAID et les NAS garantissent une certaine redondance des données, notamment en cas de panne d’un disque dur, ils ne suffisent pas à eux seuls pour respecter les standards de la stratégie 3-2-1. Le RAID, par exemple, reste une protection locale, ce qui le rend inefficace contre les catastrophes majeures telles que les incendies, les inondations ou les cyberattaques. Sans une copie hors site, vos données restent vulnérables à ces risques.

 

De plus, comme les systèmes NAS et RAID sont généralement connectés en permanence au réseau, ils sont tout aussi exposés à des menaces comme les ransomwares. Il est donc primordial de compléter ces technologies avec des solutions de sauvegarde hors site pour assurer une véritable continuité d’activité.

Bonnes pratiques pour réussir vos sauvegardes

Pour garantir une sauvegarde réussie, il y a plusieurs règles essentielles à suivre. L’objectif est de s’assurer que toutes les données critiques soient protégées de manière optimale contre toute éventualité

Élaboration d’une politique de sauvegarde claire

Établir une politique de sauvegarde détaillée qui précise les types de données à sauvegarder, la fréquence des sauvegardes et les supports utilisés est fondamental. Cette politique doit être régulièrement mise à jour pour refléter les changements technologiques et les nouvelles exigences métier.

 

Tester régulièrement les sauvegardes

Toute stratégie de sauvegarde perd son efficacité si les restaurations ne fonctionnent pas correctement. Effectuer des tests réguliers pour vérifier la validité et l’intégrité des sauvegardes assure une récupération rapide et efficace en cas de besoin.

 

Automatiser les processus de sauvegarde

L’automatisation maximise la régularité et réduit les erreurs humaines. L’utilisation de logiciels tels que Veeam et Acronis permet de planifier et gérer automatiquement les tâches de sauvegarde, offrant des rapports détaillés et des alertes en cas de problème.

 

Mettre en place des plans de continuité et de reprise fiables

Mettre en place un plan de continuité des activités (PCA) et un plan de reprise d’activité (PRA) est indispensable pour toute entreprise souhaitant se protéger contre les interruptions imprévues. Le PRA a pour mission de rétablir les systèmes et les données en un temps record, en s’appuyant sur une stratégie de sauvegarde solide. Il est essentiel de définir des objectifs précis, tels que le Recovery Point Objectif (RPO), ou objectif de point de récupération en français, qui représente la tolérance maximale à la perte de données.

 

En fixant un RPO, vous adaptez la fréquence des sauvegardes pour qu’elles répondent aux exigences de continuité de votre activité. De cette manière, votre entreprise sera en mesure de faire face aux imprévus, qu’il s’agisse d’une défaillance matérielle, d’une cyberattaque ou d’un sinistre. Couplé à une stratégie de sauvegarde 3-2-1, un PRA efficace assure la survie de votre infrastructure informatique et protège vos données.

Les pièges à éviter dans la gestion des sauvegardes

Méfiez-vous de la complaisance

Il est facile de tomber dans le piège de croire que parce que vous avez mis en place une configuration de sauvegarde, vous êtes totalement protégé. Continuer à surveiller, tester et affiner vos stratégies est crucial pour garantir une protection continue.

 

Négliger la formation des équipes

Il est essentiel que vos équipes soient formées non seulement à la gestion des sauvegardes mais aussi à la récupération de données. Être préparé face à un incident réel nécessite de connaître exactement les procédures à suivre et les outils à utiliser.

 

Ne pas adapter sa stratégie de sauvegarde

Les besoins en matière de données évoluent constamment. Une bonne pratique consiste à réévaluer périodiquement la stratégie de sauvegarde pour s’assurer qu’elle reste adaptée à ces nouvelles exigences et contraintes.

Focus sur les aspects techniques

Analyse des performances et infrastructures

Optimiser les performances est une partie essentielle de la gestion des sauvegardes. Il est recommandé d’analyser régulièrement les performances des serveurs, des réseaux et des systèmes de stockage utilisés pour les sauvegardes afin de détecter et résoudre les goulots d’étranglement.

 

Investissement dans les technologies émergentes

Suivre les avancées technologiques et investir dans de nouvelles solutions comme le cloud hybride ou les technologies de snapshot peuvent offrir des gains de performance et de sécurité supplémentaires. Ces technologies permettent non seulement de renforcer la protection des données, mais aussi de simplifier les processus de sauvegarde et de récupération.

Assurez la sécurité de vos données avec Recoveo. Même avec une stratégie de sauvegarde 3-2-1, il peut arriver que des imprévus perturbent vos systèmes. En cas de perte de données, notre équipe d’experts est là pour vous aider à récupérer vos informations rapidement et efficacement. Contactez Recoveo pour bénéficier de notre savoir-faire et de nos outils de pointe en récupération de données. Ne laissez pas un incident compromettre votre activité, appelez-nous dès aujourd’hui pour une solution rapide et fiable.

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Pas de fermeture estivale ! https://www.recoveo.com/pas-de-fermeture-estivale/ Wed, 31 Jul 2024 10:00:50 +0000 https://www.recoveo.com/?p=14915 Nos équipes restent à votre disposition tout au long de l’été pour répondre à vos problématiques de pertes de données ou de cyberattaques. N’hésitez pas à nous contacter du lundi au vendredi de 9h à 18h, par téléphone, mail ou encore Whatsapp !   Notre laboratoire de Paris modifie légèrement ses horaires d’accueil, en fermant […]

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Nos équipes restent à votre disposition tout au long de l’été pour répondre à vos problématiques de pertes de données ou de cyberattaques. N’hésitez pas à nous contacter du lundi au vendredi de 9h à 18h, par téléphone, mail ou encore Whatsapp !

 

Notre laboratoire de Paris modifie légèrement ses horaires d’accueil, en fermant à 17h30 au lieu de 18h. Plus d’informations sur cette page : ICI

 

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WD My Book Duo, My Cloud Duo : attention au paramétrage ! https://www.recoveo.com/wd-my-book-duo-my-cloud-duo-attention-au-parametrage/ Wed, 31 Jul 2024 09:06:41 +0000 https://www.recoveo.com/?p=14874 WD My Book DUo / My Cloud Home Duo Dans la gamme des disques durs Western Digital, on retrouve aujourd’hui plusieurs modèles de disques externes, notamment les séries My Cloud Home et My Book. A la différence des disques USB portables comme les WD Elements ou My Passport, ces deux produits sont destinées à stocker […]

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WD My Book DUo / My Cloud Home Duo

Dans la gamme des disques durs Western Digital, on retrouve aujourd’hui plusieurs modèles de disques externes, notamment les séries My Cloud Home et My Book. A la différence des disques USB portables comme les WD Elements ou My Passport, ces deux produits sont destinées à stocker des volumes de données plus importants. On parle de plusieurs téras de données avec jusqu’à 44To par exemple pour le WD My Book Duo. Ces systèmes paraissent être une excellente solution pour des petites entreprises ou des particuliers souhaitant sauvegarder de grandes quantités de données mais attention à leur paramétrage, au risque de déconvenues.

Beaucoup, comme notre client du jour, pensent qu’il ne s’agit que d’un disque dur Western Digital simple mais ces systèmes cachent en réalité une complexité plus importante. 

WD-MyBookDuo-MyCloudDuo
WD-MyBook-MyCloud-deux-disques

Quand un disque peut en cacher un autre

Les séries Western Digital Duo portent en réalité bien leur nom : il s’agit de boîtiers intégrant deux disques durs à l’intérieur. Ces deux disques peuvent être paramétrés de plusieurs manières, soit RAID 0 ou RAID 1.

L’avantage du premier, c’est de proposer la capacité de stockage la plus importante. Les deux disques servent à enregistrer des données différentes. Cependant, en cas de panne de l’un des disques, les données peuvent être définitivement perdues. En configuration RAID 1, le deuxième disque étant une copie identique du premier (miroir) la capacité de stockage s’en trouve réduite de moitié par rapport au RAID 0. Mais lorsqu’un disque tombe en panne, il n’y a pas de perte de données.

Dans le cas que nous avons reçu, il se trouve que le paramétrage du disque était en RAID0, conduisant à la perte des nombreuses photos de notre client photographe.

Un challenge particulièrement complexe...

Nous avons l’habitude de recevoir des cas particuliers, notamment dans le cadre de nos interventions sur des infrastructures de grandes entreprises. Cependant, ce système combinait plusieurs points qui dès le diagnostic, nous ont alertés sur la récupérabilité potentielle : un des deux disques était en panne mécanique sévère avec des rayures, et il s’agit d’un WD Red 6Tb, dont les pièces sont rares, ainsi qu’une protection par chiffrement activée sur les données.   

 

Par expérience sur ce type de boîtier, il s’agit de récupérations de données longues et sur lesquelles il est difficile d’arriver à un résultat positif, encore plus avec ces éléments en tête.

Pour résumer les difficultés techniques à surmonter :

  • trouver un disque pièce identique pour tenter une intervention mécanique
  • rétablir les accès au disque endommagé à partir du disque donneur pour pouvoir remonter le système
  • rétablir les accès au système complet pour pouvoir accéder aux données, les déchiffrer par le boîtier étant un passage obligatoire
  • extraire le maximum de données et vérifier leur intégrité, avec la nécessité d’avoir lu le plus de zones possibles car le client recherchait des fichiers de taille conséquente (photographies au format RAW type CR2 & CR3 d’environ 60Mo chacune). Plus le fichier est volumineux, plus le risque de corruption est important s’il en manque une partie.

Trouver un disque Western Digital WD60EFRX 6Tb

Nous avons donc dans un premier temps lancé la recherche d’un disque “donneur”, identique au modèle WD RED 6Tb – WD60EFRX, avec le même numéro de modèle 68L0BN1. A savoir que pour s’assurer de la compatibilité et limiter les risques de la transplantation, il est important d’avoir le modèle le plus proche, notamment en termes de date de production. Il se trouve que ce modèle est particulièrement rare et difficile à trouver en bon état, même via nos réseaux d’approvisionnement spécialisés à l’étranger. Étant donné sa rareté, il est également cher. Nous avons fini par en trouver un en Allemagne, après plusieurs jours de recherches et de sollicitations. 

 

WD60EFRX-68L0BN1-compare-legende

Rétablir les accès du disque endommagé

L’intervention en salle blanche s’est bien déroulée, malgré la complexité d’effectuer le changement des têtes lorsqu’il y a de multiples plateaux. Contrairement à des disques de capacité moindre (500Gb/1Tb) qui peuvent avoir un ou deux plateaux, ces disques de 6Tb sont composés de 5 plateaux, et donc de 10 surfaces. Ce qui complexifie les interventions physiques.

D’ailleurs, à l’ouverture en salle blanche, l’un de ces plateaux à révéler des impacts sur ses deux surfaces, expliquant ainsi la perte d’accès aux données et présageant une récupération partielle dans le meilleur des cas. 

hdd-wd-platters

Rétablir les accès au système

Les accès au disque enfin rétablis, nous avons associé les deux supports afin de recréer la configuration initiale en Raid 0. Il était temps de passer à la lecture de leur contenu pour en extraire les données récupérables. Mais tout n’était pas aussi simple : nouveau challenge, le boîtier MyBook Duo découpe la structure des disques en des milliards de zones, 64 fois plus petites que la taille standard… ce qui allonge fortement les temps de lectures et relectures du contenu. Pour lire les 12Tb de données, il aura ainsi fallu plus d’une quinzaine de jours au total et de nombreuses manipulations pour isoler les zones endommagées.

Extraire les données et vérifier leur intégrité

La lecture des données réalisée avec un plateau manquant (à cause des rayures), il était temps de corriger les erreurs pour retrouver une structure la plus correcte possible. Ceci afin de limiter la perte de données et s’assurer que le catalogue Adobe Lightroom de notre client soit également préservé. Étape presque finale : vérifier l’intégrité des données au travers de nos tests afin de fournir à notre client la meilleure vision de la qualité de la récupération avant de les extraire sur un nouveau support !

... mais un challenge réussi !

Au final, c’est un résultat très positif vu les difficultés rencontrées, avec presque 80% des données récupérées et vérifiées, soit près de 100 000 photos récupérées, et l’intégrité du catalogue Lightroom conservée. L’équivalent de plusieurs années de travail sauvées !


L’ensemble de nos salariés a œuvré pour ce succès: des achats pour la recherche de pièce aux équipes techniques du laboratoire (qu’elles soient intervenues sur la partie physique, système ou fichiers), sans oublier le suivi assuré par nos chargés d’affaires !

recupération-de-donnees-WD-MyBook-Duo

En conclusion

Ces supports de stockage ne remplacent pas une sauvegarde. Ils ne sont pas infaillibles même en RAID 1. N’oubliez pas la règle 3-2-1, avec 3 sauvegardes différentes, dans 2 lieux différents, et si possible 1 dans un cloud. 

Attention également lors des recommandations et du paramétrage de ces systèmes, certains avantages à l’utilisation peuvent très vite se révéler être de vrais obstacles lors de problèmes.

Notre client a eu doublement de la chance : de nous trouver évidemment parce que ce n’est pas n’importe quel laboratoire qui aurait pu intervenir, qu’il faut de l’expérience, la connaissance technique et le réseau pour obtenir ce résultat. Mais également d’avoir la chance que les rayures ne tombent pas sur des zones indispensables au système, ce qui aurait pu conduire à un échec complet de la récupération. 

Pour aller plus loin

D’anciens modèles approchants ont également été connus pour avoir des défaillances.
Voir cet article de Western Digital : 

My Book Live

WDBACG0030HCH
WDBACG0020HCH
WDBACG0010HCH

My Book Live Duo

WDBVHT0080JCH
WDBVHT0060JCH
WDBVHT0040JCH

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